À Pasquale Amato et Thomas Mussenge
Ô Nossis toi qui es insaisissable
comme
Le vent qui fait danser tes
cheveux ton regard
Flou a transpercé ma mémoire
comme un dard
Et fait ressurgir les senteurs de
cardamome
De ta peau en mon cœur De cet opisthodome
Dans lequel nos bouches et nos
corps revanchards
S'unirent nos hanches et nos
seins fort blafards
Se souviennent avec délectation
Nul homme
Jamais ne te charma toujours tu préféras
La compagnie des femmes Entre tes
bras
Il en est beaucoup qui comme moi
succombèrent
Mais il en est bien peu dont tu te souviendras
J'espère simplement être de
celles-là
Et qu'un jour tu viendras seule
briser mes fers
(Publié dans l'anthologie du XXXe Prix Mondial de Poésie Nosside - Italie)