Ils hurlent dans la nuit noire les possédés
Ils errent le ventre vide et nul aliment
Ne peut les rassasier Leur vil égarement
Est si grand qu'ils ne sont même pas excédés
Par leur sort Après des mois ces dégingandés
Pantins s'effondrent et ils nous font vivement
Penser aux épaves qui jonchent sombrement
Certains lacs asséchés Nous aimerions aider
Bien souvent ces pauvres égarés mais il nous
Est interdit de le faire car le courroux
Des dieux les poursuit Les plus chanceux d'entre eux
Aboutiront dans de tristes maisons de fous
Mais la plupart seront dévorés par le flou
Esprit qui bassement a pris possession d'eux