Yahvé est un petit démon sans importance
Le plus avide et le plus avare que l'on
Puisse rencontrer ses doigts sont si fins et longs
Qu'il peut se saisir de sa médiocre pitance
Des âmes égarées dans le désert immense
En toute quiétude s'il cache son oblong
Visage c'est parce qu'il est si laideron
Que tout qui le voit en meurt d'effroi la sentence
Est sans appel si vous tentez de vous enfuir
Il vous pourchassera comme l'amer Zéphyr
Poursuivant l'aurore durant la sombre nuit
Yahvé la fin de ton règne se fait sentir
Et je te vois trembler ta face de tapir
Reposera bientôt au plus profond d'un puits