Les écrivains qui méprisent le compte d'auteur me font rire au plus haut point. Ils s'insurgent contre les éditeurs qui leur demandent quelques centaines d'euros pour assumer les risques inhérents à toute entreprise commerciale mais sont prêts à aller lécher les bottes d'éditeurs sans aucune envergure qui mettront au mieux leurs ouvrages en dépôt dans 3 ou 4 librairies... Quand ils ne sont pas prêts à leur glisser une petite enveloppe sous la table pour se faire mousser et pour le simple plaisir de claironner à gauche et à droite qu'on les a édités à compte d'éditeur, preuve indubitable de leur talent incommensurable !