Les fers qui rongent tes poignets et tes chevilles
Ô grand Lucifer toi qui portes la Lumière
T'ont réduit à une vie valétudinaire
Et souffreteuse toi qui étais l'escarbille
Qui allait embraser ce dieu de pacotille
Et son céleste empire ainsi que la rivière
Pure et cristalline qui allaite la fière
Sion de son sang chaud oui toi que l'on houspille
Pour des peccadilles l'on devrait bien plutôt
Te louer et sur le trône te placer ô
Toi grand Ange déchu qui nous libérerait
De l'hypocrisie des tristes angelots
Se prosternant devant la face de ce gros
Démiurge imbu de sa personne et contrefait