À Paolo Sorrentino,
pour son chef-d'œuvre éponyme
Nous tous qui cherchons la grande beauté au cœur
De ce monde n'ayant ni sens ni raison d'être
Devrions la chercher plutôt loin derrière
Cet univers factice et sans nulle saveur
En remontant jusqu'à la source du bonheur
Qui fort confusément bruit avant que de naître
Pour de vrai au jour de croiser et reconnaître
Celle qui la fera jaillir avec vigueur
Et constance pour le reste de l'existence
Même si la vie nous sépare l'instance
Qui gouverne la Terre est bien cette rencontre
Éphémère avec l'Ange et la sœur circonstances
Imprévisibles ou alors invraisemblance
Prédestinée nul ce sujet ne démontre