Hestia des déesses tu es la plus discrète
C'est d'ailleurs sans doute pour cela que je t'aime
Tu veilles à ce que le foyer ne s'arrête
Jamais et que brûle pour toujours le poème
Qu'en des temps anciens je t'écrivis tu penses
À moi de temps en temps je le sais par les larmes
De sang qui parfois des cieux tombent tes charmes
Et tes appas sont si doux en ma souvenance
Que nulle mortelle ne pourra égaler
Ta tendresse et ta fougue il y a au cœur des
Foules marchant j'en suis certain une de tes
Incarnations prête à tout pour me retrouver
Mais ne serait-ce point ce à quoi j'ai rêvé
Depuis le jour béni où je t'ai rencontrée