La fulgurance d'une idée qui nous traverse comme par erreur peut transformer non seulement notre être le plus profond, mais aussi la vie de millions d'êtres qui nous entourent.
mercredi 28 novembre 2012
Créer est vital
L'acte créatif s'accompagne d'une joie profonde, qui semble être la récompense de celui-ci.
Lorsque ce même acte se trouve absent ou muselé de quelque manière que ce soit, c'est l'inverse, un mal-être tout aussi profond qui s'installe.
Humilité
Plus on s'élève, et plus la tendance à mépriser ceux qui se trouvent dans des états antérieurement traversés est grande.
lundi 26 novembre 2012
mercredi 21 novembre 2012
Le principe de non-être
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Si quelque chose n'existe pas, cette même chose ne peut donc pas, par nature ou essence, disparaître.
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Je n'existe pas.
Quelque chose qui n'existe pas ne peut pas disparaître.
Je suis éternel.
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Celui qui comprendra qu'il n'existe pas sera éternel.
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Plonger dans le non-être libère de la souffrance.
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L'angoisse existentielle n'a pas de prise sur un être qui a atteint l'état de non-être.
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Accueillir chaque pensée, chaque sentiment, chaque émotion avec équanimité, voilà un des privilèges de celui qui sait qu'il n'existe pas.
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Si l'on n'existe pas, l'on ne peut pas, par définition, souffrir non plus.
Une chose ou un être qui n'existe pas ne peut pas disparaître ou mourir.
Comprendre cela, c'est entr'ouvrir quelque peu les battants de la porte de l'éternelle félicité.
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Celui qui existe peut douter de la nature éternelle de son moi propre.
Celui qui n'existe pas, non...
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Hermétisme
Elle est la source originelle de toute chose.
Et pourtant, boire de son eau nous anéantit...
lundi 19 novembre 2012
vendredi 16 novembre 2012
PULSIONS morbides et érotiques
C'est comme un rêve
qui déchire le silence
de la nuit
Je me réveille en sueur
sans l'objet de tous
mes fantasmes
Incontrôlable
le désir
est là
J'espère trouver
dans les rues endormies
un exutoire
Mais tout cela
n'est qu'illusoire
la chaleur d'un corps
Jamais ne remplace
ceux que l'on a perdus
dans le brouillard
On songe alors
à la mort
comme on songe
À une porte de sortie
honorable
quelque chose
Au fond de nous
nous empêche pourtant
de franchir le pas
C'est au cours
d'un de ces délires
nocturnes
Que j'ai croisé
l'Ange des Ténèbres
qui m'a légué
tous ses pouvoirs
tous ses pouvoirs
mardi 13 novembre 2012
lundi 5 novembre 2012
Juste bon à être écrasé
Je pense à cet argent que l'on amasse
pour engraisser des coffres ou des banquiers
à cette fatigue qui nous assaille
après de trop longues heures de travail
À tous ces rêves qu'on sacrifie
pour faire bonne figure
dans la famille au boulot dans les
rues du quartier ou d'un peu plus loin
J'y pense surtout quand mes poches sont vides
quand mon ventre crie famine
quand mes chaussures commencent à prendre l'eau
quand les huissiers frappent à ma porte
Alors je me dis que j'ai vraiment été con
de ne pas jouer comme tous les autres
au grand jeu des masques et des apparences
que je l'aurais aussi ma maison
Que je ne serais pas obligé de me les geler
sous un pont ou de dormir sur un banc
quand il fait bon qu'on ne me regarderait
pas comme un chien ou un cafard
Juste bon à être écrasé
LA MÈRE DU MONDE
Il faisait froid, très froid...
Tout, autour de moi, n'était qu'une immensité déserte, une mer de glace impénétrable s'étendant à perte de vue, et dans laquelle aucune forme de vie n'était possible, du moins pour un de nos semblables.
Il fallait trouver une solution, et vite ! Dans cet environnement hostile, sans nourriture, mes chances de survie étaient minces, quelques heures tout au plus.
Je devais absolument retrouver l'astronef. Maudit sustentateur hyperbolique ! S'il n'avait pas été complètement déréglé, jamais je n'aurais percuté l'astéroïde XB-1947, et jamais je ne me serais trouvé dans cette situation...
Mes poumons commençaient à geler, et je m'effondrai. J'allais mourir, je le savais, et l'angoisse était à son paroxysme.
C'est alors que le miracle se produisit. Je revois encore son sourire attendri, ses yeux d'un bleu argenté, et ses longs cheveux blancs flottant dans le néant.
Elle embrassa mon front, agita et retourna un petit sablier qu'elle portait autour du cou, et je me retrouvai dix minutes avant l'impact...
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