mercredi 28 novembre 2012


La fulgurance d'une idée qui nous traverse comme par erreur peut transformer non seulement notre être le plus profond, mais aussi la vie de millions d'êtres qui nous entourent.

Créer est vital


L'acte créatif s'accompagne d'une joie profonde, qui semble être la récompense de celui-ci.
Lorsque ce même acte se trouve absent ou muselé de quelque manière que ce soit, c'est l'inverse, un mal-être tout aussi profond qui s'installe.


Écrire, pour laisser luire la lueur.


Faut-il se déchirer pour s'élever ?


Pourquoi s'obstiner à vouloir jouer à celui ou celle qui est le plus fort ?


Qu'ils sont rares et à chérir
ces instants où l'Ange
guide vos pas et vos mains

Humilité


Plus on s'élève, et plus la tendance à mépriser ceux qui se trouvent dans des états antérieurement traversés est grande.


Une table
une chaise
une feuille de papier
un crayon
deux tomates
et un kilo de riz
voilà la recette
d'un poème
inédit


Liège est la ville où je vis,
Bruxelles la capitale d'un pays
et d'un continent que je chéris


La poésie n'est pas un hobby, une activité à laquelle on s'adonne pour passer le temps.
La poésie est l'expression, l'incarnation même de ce souffle qui nous habite et qui nous maintient en vie.


À celles que je n'oublierai jamais.


Un livre ouvert
quelques mots
qui se dévoilent
au hasard
des pages


De tout temps, le Poète a été considéré comme un médiateur entre les hommes et les dieux.
S'il est aujourd'hui raillé ou méprisé par certains, cela ne le rend que plus grand encore.


Deux enfants se tiennent par la main
On leur a tant parlé de l'amour
Ils ne savent pas ce que c'est
Leurs regards se croisent
c'est l'abandon


J'ai pu voir dans ses yeux
toute la douleur
et tous les tourments
de l'existence


La moire de tes yeux
L'onde de tes cheveux

lundi 26 novembre 2012


Ailleurs là-bas au loin
j'ai vu...


Détruire sa vie
pour le seul plaisir
d'avoir tout
à reconstruire


J'ai retiré ma montre
le temps s'est arrêté


Elle a mis dans sa valise
une brosse à dents
et une culotte grise

jeudi 22 novembre 2012


La Poésie réside dans l'Instant, expression ultime de l'Éternité.

mercredi 21 novembre 2012


Pour écrire un livre, il faut être capable d'en brûler des millions.

Le principe de non-être


 
***

Si quelque chose n'existe pas, cette même chose ne peut donc pas, par nature ou essence, disparaître.

***

Je n'existe pas.
Quelque chose qui n'existe pas ne peut pas disparaître.
Je suis éternel.

***

Celui qui comprendra qu'il n'existe pas sera éternel.

***

Plonger dans le non-être libère de la souffrance.

***

L'angoisse existentielle n'a pas de prise sur un être qui a atteint l'état de non-être.

***

Accueillir chaque pensée, chaque sentiment, chaque émotion avec équanimité, voilà un des privilèges de celui qui sait qu'il n'existe pas.

***

Si l'on n'existe pas, l'on ne peut pas, par définition, souffrir non plus.
Une chose ou un être qui n'existe pas ne peut pas disparaître ou mourir.
Comprendre cela, c'est entr'ouvrir quelque peu les battants de la porte de l'éternelle félicité.

***

Celui qui existe peut douter de la nature éternelle de son moi propre.
Celui qui n'existe pas, non...

***

Hermétisme


Elle est la source originelle de toute chose.
Et pourtant, boire de son eau nous anéantit...

vendredi 16 novembre 2012


En voyage vers nulle part...


La poésie est affaire de gens nobles et sages.

PULSIONS morbides et érotiques



C'est comme un rêve
qui déchire le silence
de la nuit

Je me réveille en sueur
sans l'objet de tous
mes fantasmes

Incontrôlable
le désir
est là

J'espère trouver
dans les rues endormies
un exutoire

Mais tout cela
n'est qu'illusoire
la chaleur d'un corps

Jamais ne remplace
ceux que l'on a perdus
dans le brouillard

On songe alors
à la mort
comme on songe

À une porte de sortie
honorable
quelque chose

Au fond de nous
nous empêche pourtant
de franchir le pas

C'est au cours
d'un de ces délires
nocturnes

Que j'ai croisé
l'Ange des Ténèbres
qui m'a légué

tous ses pouvoirs


jeudi 15 novembre 2012

mardi 13 novembre 2012



Je ne suis
rien
sans toi

Quand je ferme
les yeux
je te vois

Et rien que pour ça
je te dis
merci



Écrivains et poètes ne sont pas des concurrents, et encore moins des ennemis.
Il serait donc temps que cessent enfin les mesquineries et les querelles d'esprit tout aussi ridicules qu'inutiles.
Nous sommes tous engagés sur le même chemin, le chemin de la création, et cela, ne l'oublions pas...

lundi 5 novembre 2012

Juste bon à être écrasé



Je pense à cet argent que l'on amasse
pour engraisser des coffres ou des banquiers
à cette fatigue qui nous assaille
après de trop longues heures de travail

À tous ces rêves qu'on sacrifie
pour faire bonne figure
dans la famille au boulot dans les
rues du quartier ou d'un peu plus loin

J'y pense surtout quand mes poches sont vides
quand mon ventre crie famine
quand mes chaussures commencent à prendre l'eau
quand les huissiers frappent à ma porte

Alors je me dis que j'ai vraiment été con
de ne pas jouer comme tous les autres
au grand jeu des masques et des apparences
que je l'aurais aussi ma maison

Que je ne serais pas obligé de me les geler
sous un pont ou de dormir sur un banc
quand il fait bon qu'on ne me regarderait
pas comme un chien ou un cafard

Juste bon à être écrasé



L'oreille collée
au transistor
de l'Univers

J'écoute
la musique
des sphères

Danser
devant
mes yeux

LA MÈRE DU MONDE



Il faisait froid, très froid...

Tout, autour de moi, n'était qu'une immensité déserte, une mer de glace impénétrable s'étendant à perte de vue, et dans laquelle aucune forme de vie n'était possible, du moins pour un de nos semblables.

Il fallait trouver une solution, et vite ! Dans cet environnement hostile, sans nourriture, mes chances de survie étaient minces, quelques heures tout au plus.
Je devais absolument retrouver l'astronef. Maudit sustentateur hyperbolique ! S'il n'avait pas été complètement déréglé, jamais je n'aurais percuté l'astéroïde XB-1947, et jamais je ne me serais trouvé dans cette situation...

Mes poumons commençaient à geler, et je m'effondrai. J'allais mourir, je le savais, et l'angoisse était à son paroxysme.
C'est alors que le miracle se produisit. Je revois encore son sourire attendri, ses yeux d'un bleu argenté, et ses longs cheveux blancs flottant dans le néant.
Elle embrassa mon front, agita et retourna un petit sablier qu'elle portait autour du cou, et je me retrouvai dix minutes avant l'impact...


Nombre total de pages vues