Luc-Henri Duchêne, Variations excentrées
La grande roue tourne
de l'homme-oiseau aux fenêtres ouvertes
sur des milliers d'êtres qui s'agitent
le grand chef d'orchestre est à la manœuvre
Les amants qui dansent au bord d'une falaise
ne voient pas le gouffre qui les attend
les portes s'ouvrent et se ferment
Janus ne peut s'empêcher de sourire
Comme si nos vies ne signifiaient rien
nos songes s'effacent au soleil levant
et rien ne nous permet de dire
si nous sommes toujours vivants lorsqu'il se couche
Arbres coquillages et réverbères
sont autant de décors
pour la femme qui pleure
la perte de l'ami cher
Quoi qu'il en soit
tous unissent leur voix
pour chanter la joie
qui la libérera
tous unissent leur voix
pour chanter la joie
qui la libérera