Un château évanescent
au bord d'un fleuve
qui l'est tout autant
Nos vies ne sont que du vent
un bruissement sourd
au fond d'une vallée illusoire
Rien n'a de sens
pas même les quelques mots
qui coulent sur mes joues
La vie est un poème sans fin
et la mort ne soulage rien
(Publié dans le n°316 des "Élytres du Hanneton)