Une vieille maison de bois
Où dans l'âtre de marbre rose
Crépite un feu.
Quelques feuilles de papier
Traînent sur la table
En désordre.
La poussière
Colle aux murs
Et aux fenêtres.
La lumière du jour
Peine à y pénétrer.
Un oiseau
Sur une des branches
Du vieux pommier
Se pose.
Tout semble réuni
Pour une esquisse éternelle
D'un bonheur perdu
Depuis l'aube des temps.
Un jour,
L'enfant qui l'habite
Soulèvera le voile
Et les premières larmes
De l'homme qu'il sera devenu
Perleront au coin
De ses yeux.
Elles toucheront le sol
Et deviendront cristal.
La glace envahira son cœur
Et la haine
Troublera
Son esprit.
Ce texte a été publié dans le numéro 35 de la revue "Chemins de Traverse" en décembre 2009.
Où dans l'âtre de marbre rose
Crépite un feu.
Quelques feuilles de papier
Traînent sur la table
En désordre.
La poussière
Colle aux murs
Et aux fenêtres.
La lumière du jour
Peine à y pénétrer.
Un oiseau
Sur une des branches
Du vieux pommier
Se pose.
Tout semble réuni
Pour une esquisse éternelle
D'un bonheur perdu
Depuis l'aube des temps.
Un jour,
L'enfant qui l'habite
Soulèvera le voile
Et les premières larmes
De l'homme qu'il sera devenu
Perleront au coin
De ses yeux.
Elles toucheront le sol
Et deviendront cristal.
La glace envahira son cœur
Et la haine
Troublera
Son esprit.
Ce texte a été publié dans le numéro 35 de la revue "Chemins de Traverse" en décembre 2009.