À Ferdinand Lassalle
Ah fidèle esclave quand te rendras-tu compte
Que l’on profite de toi depuis ta naissance
Et que tu ne dois ta peu paisible existence
Qu’aux richesses que tu produis bien loin des contes
Tu manges à ta faim sans plus puis tu affrontes
Ta journée de travail si dure harassante
Que tu n’as d’autre choix que la nuit innocente
Rejoindre dans ton lit de manière très prompte
Ainsi s’écoule ta vie sans joies ni excès
Parvenir jusqu’à la tombe étant un succès
Mérité offrant un peu de repos enfin
Oui s’ils te nourrissent et te donnent un toit
Ce n’est pas par bonté mais parce qu’à leurs fins
Tu permets d’arriver Te voilà fort pantois