À MC Solaar
Devant tant de manque de foi et d’espérance
Il pleure implorant les dieux les anges divins
Et les créatures célestes Quatre-vingts
Démons maléfiques de leur langue fort rance
L’assaillent sans cesse prenant mille apparences
Les combattre semble si chimérique et vain
Tellement le monde est sourd nombre d’écrivains
L’ayant déjà conté tout emplis de souffrance
Et pourtant il lutte pensant son sacrifice
Nécessaire essentiel De tous les orifices
Son sang coule venant rougir la rue pavée
Et puis le grand fleuve déborde rugissant
Emportant avec lui les âmes dépravées
Au loin un arbre nu s’endort en frémissant