Aux sœurs Brontë
Seules dans les landes elles ont bien erré
C’est là que les voix ont commencé à souffler
À leurs oreilles dans leur esprit constellé
Cherchant l’amitié ou l’amour parfois terré
C’est au cœur de ces grands espaces aérés
Que sont nés leurs talents qu’ils se sont dévoilés
Là où hurlent les vents les lutins potelés
Sous les auspices d’un père droit et lettré
Leur vie fut courte mais intense et romantique
Faisant de chaque instant un moment authentique
Pour cette raison nul ne les oubliera
Quel que soit leur prénom les unes dépendant
Des autres cédant aux malheurs au choléra
Peu de leur joie et de leur sourire obsédant