À Matthew Gregory Lewis
La vie du moine était régie par la luxure
C’était donc une proie facile pour le Diable
Ses appétits étaient si forts si insatiables
Qu’il était indigne de porter la tonsure
Son choix lui infligea de nombreuses blessures
Tant au corps qu’à l’âme Son sort fut peu enviable
Simple jouet de ses désirs inexpiables
Tout s’acheva mal pour lui dans la flétrissure
Il aurait pu être pardonné c’est certain
Mais il voulut jusqu’au bout être libertin
Maculant de sang ses mains fières et froides
Ne faut-il pas après tout que la faim perverse
Soit étanchée afin que la nuque très roide
Du Créateur puisse calmer les controverses