Jamais le printemps n’a été si luxuriant
Que cette année-là Toi qui dansais et chantais
De si bon cœur dans la forêt ne te doutais
Point que ton destin se montrerait tant riant
Au détour d’un sentier c’est Daphné souriant
Que tu découvris et qui réveilla tous tes
Souvenirs et désirs Déjà enfant tous tes
Rêves vers elle se portaient innocemment
Bien que tu ne l’aies onc vue ni jamais croisée
Tu savais que c’était elle dans la croisée
Des chemins Ton ardeur juvénile peur fit
À la belle ingénue qui en vert laurier
Se transforma quand à son fier père elle fit
La requête ce qui dut bien te contrarier