Sont-ce les anges qui les feuilles automnales
Majestueusement font glisser dans le vent
Comme des plumes de chérubins Où avant
Étaient-elles Étaient-elles de si banales
Parures vertes pour les arbres assez pâles
Aujourd'hui dénudés et presque survivant
Du moins nous semble-t-il très difficilement
Comment ne pas songer à ce terrible râle
Inaudible pour nos oreilles au moment
Où elles s'envolent au loin du firmament
Qu'étaient jusques alors leurs fiers bras noueux
Imaginez-vous un instant que vos cheveux
Soient ainsi arrachés sans nul ménagement
En à peine quelques jours de bien mauvais temps