dimanche 15 avril 2018

STABAT MATER


Comme ta douleur et tes larmes sont bien rudes
Ô mère de celui que l'on appela fils
De Dieu lorsqu'il dut accomplir son office
Sacré et vraiment saint Dans quelle solitude

Vas-tu te retrouver Comment ton attitude
Face au monde pourrait-elle après sacrifice
Si cruel être la même Quel artifice
Vas-tu trouver pour ta douce béatitude

Recouvrer dans cette maison désormais vide
Ou presque et affronter les regards si avides
Des êtres monstrueux qui se complaisent du

Malheur des autres Tu ne peux que l'ignorer
Mais tu sauras bientôt que le sentier ardu
Du Christ dans le tombeau ne s'est point achevé

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