À Michel Lambert
Il court et court encor notre beau favori
Tel un ange déchu qui voudrait retrouver
Le paradis perdu Pourtant cet éprouvé
N'a qu'à s'en prendre à lui-même car le sari
Qu'il porte c'est bien lui qui par un soir fleuri
L'a tissé Les regrets toujours plus avivés
Par la misère et le froid sont comme lovés
En ta mémoire et tes pleurs richement nourris
Ne feront rien d'autre que gaver le long fleuve
De la mélancolie Et jamais ils ne peuvent
Être d'aucun secours pour un homme accompli
N'oublie jamais ami lecteur que les épreuves
Endurcissent qu'elles comme des fléaux pleuvent
Et qu'elles dessinent de ton linceul le pli