Apollon c'est bien toi un jour qui du sonnet
Définis les règles en imposant tes rimes
À tous les poètes qui oseraient le crime
De vouloir t'égaler De frêles baronnets
Y perdirent raison et honneur en carnets
Tristement griffonnés Même moi je déprime
Lorsqu'il m'arrive de découvrir une infime
Partie de ton génie au hasard d'un verset
Bizarre pour certains tu peux à coup sûr l'être
Mais quoi que tu fasses il te suffit de paraître
Quelques secondes pour que se taisent les voix
Les plus incrédules car c'est toi Apollon
Qui présides à toute forme de création
Lyrique et qui à nos doigts établis la voie