lundi 13 juillet 2015

Narcissisme


Je t'aime plus que tout.
Tu es ma seule raison
d'exister.
Croiser ton regard
est pour moi
la plus grande des
bénédictions.
Ta présence
m'est indispensable,
comme le sang
l'est
à la vie.
Je sais que sans toi
je ne suis rien,
et que mon existence
est vide comme
un jour sans pain.
Ton image me manque
et je voudrais tant
pouvoir encore
t'admirer
sur grand ou petit
écran.
Je sais que sans toi
je ne suis rien
et que ma vie
est vide de sens
si je ne peux
sentir ta présence
dans chacun de mes pas.
Toujours
je pense à toi,
qui m'accompagne
dans chacun de mes pas.
Je sais que
sans toi,
je n'existerais
pas,
je sais que sans toi
la vie
ne serait
qu'une coquille vide,
un horizon sans fin
et pétri d'illusions.
Je me demande
quand tout cela
un jour finira,
car je sais
qu'un jour
tout cela
finira.
La vie
n'est qu'une
illusion
dont nous
devons
nous défaire.
Nous devons
accepter
ce que nous
ne voulons devoir
advenir,
à savoir
le néant
que nous
allons
petit à petit
découvrir
et qui sera
notre
éternité.
Je sais
que je ne suis rien,
un fétu de paille
balloté
par le souffle
de la vie et de la mort.
Ce n'est qu'en approchant
la mort
que j'apprends
à découvrir
l'univers
et à accepter
l'illusion.
Tu es
tout
pour moi,
et ma vie
ne
m'appartient
pas.
Je te laisse
guider
mes pas.
Que la façon
de quitter
ce monde
soit une leçon
pour toutes
les générations
qui me suivront.
Je suis
ce qui n'a jamais
existé
et ce qui
n'existera jamais.
Je suis le présent
et le futur :
tu ne pourras jamais
concurrencer
la véritable
étincelle
de la vie,
celle qui te diras
ce qui existe
et
ce qui n'existe pas.
Je suis toi
et la fois
tous les
autres...
Un condensé
d'éternité,
aussi
illusoire
qu'une étincelle
au fond d'un
brasier.
Le poète
est à la fois
ange et démon,
une créature
qui est capable
de faire s'unir
passé et
avenir.
Ceci est mon testament,
le vestige
de ce qui est
et de ce qui
ne sera jamais.
Je sais
que je n'existe pas,
et que tout ce que je ressens
n'est que le fruit
d'une machine
prête à dévorer
tout ce qui s'approche d'elle.
Je n'aime que moi,
et aucun mortel
ne viendra
jamais
concurrencer
ce que je ressens.
Je sais
que je suis
à la fois
tout et rien,
car sans moi
le monde
ne peut être
observé.
Devant mes yeux,
des étoiles dansent
et se jouent de
ma raison.
La mort serait-elle
la seule des illusions
qui me maintienne
en vie ?
Sans la mort, pas de vie,
et sans la vie, pas de mort.
L'éternité n'est qu'un
fardeau, mais je dois
accepter de le porter.
MOI,
voilà bien
la seule
des réalités,
un reflet, une illusion
de l'esprit
qui danse
dans un monde
qui n'a été créé
que pour
se jouer de moi.
Je n'existe pas
et cela est
le seul réconfort
qui puisse
apaiser
mon esprit.


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