Il est un démon bien plus puissant que tous les
Autres et il porte le nom de l'écriture
Insidieusement il s’immisce dans les
Méandres cérébraux des folles créatures
Qui sans avoir la moindre idée de ce à
Quoi elles s'exposent prennent un grand plaisir
À remplir pages et carnets l'un après l'autre
Mais il est un jour où son enfer devient nôtre
Un enfer pavé de mots et de lourds soupirs
Capables de ronger les intellects les plus
Puissants et sincères de phagocyter les
Cœurs purs et les âmes qui s'abandonnent à
La main qui les guide sur le chemin ardu
De la création ô poète niais