Une statue de pierre aux ailes immenses
Qui prennent vie quand la lune se fait pleine
Et que la nuit la plus noire s'est abattue
Sur la chaste campagne et la ville et ses rues
Fornicatrices dans lesquelles l'espérance
Du monde se perd dans le néant absolu
Elle s'anime tout en bâillant et clignant
Des yeux rougis par la poussière et la haine
Pousse un cri et c'est d'un pas assez résolu
Qu'elle se lance dans le vide en sanglotant
Qui se souvient encor de ce à quoi avant
Elle ressemblait ? La main du Diable a ruiné
Pétrifié son esprit et son corps décharné
C'est ainsi qu'elle se met en chasse de sang