Au cœur de la vigne Dionysos chantait
Et son chant couvrait le mont Olympe de ses
Notes qui retombaient en volutes brumeuses
Sur les vallées de la terre langoureuse
Aussi joyeux qu'il soit celui-ci pleure ta
Mère Sémélé que tu ne connus que six
Mois mais que des Enfers un jour tu enlevas
De la cuisse de Zeus avec la tragédie
Tu naquis imprégné d'une douce folie
Communicative les bacchantes pour toi
Se mettent à danser et à chanter je crois
Pour la beauté de tes yeux et la comédie
Des amours dépravés se déchaîne en leurs corps
Se nouant comme des fils d'osier couverts d'or
(publié dans le n° 43 des Chemins de Traverse - décembre 2013)