mercredi 3 juillet 2013

ARTÉMIS


Artémis dans les bois vêtue d'un carquois
Poursuivait un cerf sans savoir que c'était moi
Qui m'étais travesti ainsi elle sourit
Quand elle croisa mon regard et reconnut

Le plus fidèle de ses amants et tendit
Ses lèvres en laissant tomber son carquois nu
À mes pieds farouche vierge avec moi jamais
Tu ne le fus ô que j'aimais quand tu dormais

Dans mes bras tendres et blancs comme de l'albâtre
Caresser tes boucles brunes ou blondes et
Sentir ton cœur battre tout contre ma poitrine

À l'unisson du mien quand je regarde l'âtre
Dans lequel j'ai brûlé tout les mots destinés
À chanter je pleure tes lèvres purpurines

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