Le temps qui passe file s'égrène et nous ronge
glisse sur les parois fines du sablier
Une mouche qui semble l'ignorer se pose
sur celui-ci en me regardant fixement
Je l'envie inconsciemment et songe à la mort
qui m'attend lorsque chaque grain sera tombé
Je retourne le sablier en soupirant ;
la mouche effrayée s'envole à tire-d'aile...
Publié dans le numéro 320 des "Élytres du Hanneton"