Les écrivains ne m'amusent pas, dit le Diable.
Il vendraient leur âme pour voir leur nom au bas d'une page, ou en lettres d'or sur une couverture de cuir...
Un premier tirage de cent mille exemplaires ? Un Prix Nobel ? 20 % sur les ventes ? Trois lignes dans une quelconque encyclopédie ? 10 minutes de gloire à la télévision ? Trop facile que tout cela...
J'aime les âmes coriaces, obstinées, prêtes à tout supporter, à tout endurer, comme ce Job dont nous avons joué la vie aux dés, Dieu et moi, après une soirée un peu trop arrosée...
Je ne me souviens d'ailleurs plus lequel de nous deux s'en est inspiré ce soir-là pour écrire un Livre portant son nom...