À Stéphane Mallarmé
Si la chair est triste les dés ne le sont pas
Ils peuvent consoler celui qui a perdu
Ses belles illusions tous les individus
Qui ont lu les livres ces généreux repas
Du cœur et de l’âme mais qu’un instant cela
Ne dure le hasard étant malentendu
Facétieux pour celui qui croit en l’éperdu
Amour des langues des mots d’un soir de gala
Les tâches de l’esprit étaient ta vocation
Comme pour un faune l’est la fornication
Dans un après-midi joyeux et vaporeux
Tu t’intéressais plus aux effets qu’à la chose
L’ombre du symbole est là partout dans ta prose
Et nous transporte dans ton univers scabreux