À Honoré de Balzac et Xavier Giannoli
Un poète honnête perdu dans la cruelle
Ville où les lumières attirent les méchants
Et les éphémères tous les faux sentiments
Ne peut que se corrompre et livrer un duel
Phénoménal contre l’âme spirituelle
Qui l’habite depuis toujours Face aux marchands
Des temples et des cours bordels infiniment
Disgracieux faisandés le mal habituel
Ricane et jubile certain de sa victoire
Oui le jeune homme pur fera son purgatoire
En ce monde hostile et si méprisant devant
Toutes les bassesses les pires injustices
S’il cède aux tentations un bref souffle de vent
Se saisira de lui le sortant des coulisses