Si tu donnes à un esclave une petite maison, une petite voiture, une petite femme, de petits enfants et accessoirement un petit chien, il fera tout ce que tu attends de lui sans jamais se poser de questions et aller voir plus loin que ce que tu lui auras accordé de voir...
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De prime abord, il semblerait saugrenu de considérer Freud comme l'un des pères des totalitarismes de la fin du siècle dernier et du début de celui-ci. Et pourtant, en bon esprit critique, il faut pouvoir se demander pourquoi le système a tant sacralisé ses théories et ses méthodes thérapeutiques (ces dernières ayant dans l'ensemble fait leurs preuves, là n'étant pas le sujet de ces lignes). Il faut pour cela bien entendu avoir le courage de le lire attentivement. Quelle ne sera en effet pas votre surprise de découvrir, peut-être, au détour d'une page semblant anodine, que l'individu en tant que tel n'existe pas vraiment, n'étant qu'un rouage, un élément au service de sa tribu, elle-même étant au service de sa nation. Et que vouloir être autre chose que cela est pathologique, la mère même de toutes les névroses. Inutile de pousser le raisonnement plus loin, vous l'aurez compris...