À René Barjavel
Merlin ami de Dieu et véritable fils
Du Diable passe sans cesse d'un monde à l'autre
Vous le rencontrerez peut-être dans le nôtre
Un jour sans le savoir Maître des artifices
Et guérisseur des plus horribles maléfices
L'éminent enchanteur semble comme un apôtre
Veiller sur son très saint Viviane est l'épeautre
De son pain le soleil de sa vie la complice
Tendre et bienveillante qui partage ses rêves
Et ses dons Elle est pour lui cette accalmie brève
Dans le déferlement inflexible des temps
Cette oasis au cœur du désert qu'il nous faut
Préserver intacte pour notre âme d'enfant
Conserver et pouvoir distinguer vrai du faux