À Jean Cocteau
Guide des âmes qui dans les limbes perdues
Se trouvent empêtrées tu œuvres telle une ombre
Se balançant aux pieds des vivants Des décombres
De leurs vies passées tu tisses une tendue
Toile afin de construire un semblant d'étendue
Infinie pour qu'elles puissent de la pénombre
Enfin s'extirper Que tu es courageux sombre
Travailleur angélique et que ta détendue
Attitude face aux turpitudes humaines
Est digne de respect Toi qui sais combien vaine
Est notre existence tu as su au fil des
Siècles te montrer intraitable sans haine
Mais néanmoins juste Ô Heurtebise roi des
Défenseurs que ta tâche est plus qu'herculéenne