Introduction
Nous avons décidé
de présenter ce traité sous la forme d'un abécédaire, en reprenant donc
26 cas classés de A à Z, et ayant été étudiés avec le plus grand des
soins durant un laps de temps suffisamment appréciable pour que ces
observations aient un sens et une raison d'être.
Plutôt
que de nous perdre dans des digressions théoriques incompréhensibles
pour les néophytes ou les non initiés, nous nous sommes résolu à nous
fonder uniquement sur des données empiriques présentées dans une langue
accessible à tous et agréable à lire, en essayant de dépeindre au mieux
et avec un certain humour (que d'aucuns trouveront sans doute déplacé,
j'en conviens, mais cette lecture ne leur est de toute manière pas
destinée...) quelques cas sur lesquels nous avons été invité à
travailler au cours des dernières années et que nous avons pu suivre au
jour le jour ou du moins avec régularité durant une certaine période de
leur parcours pour le moins chaotique.
Le cas A
A est un de ces cas
que nous avons le plaisir de suivre depuis de nombreuses années, sans
qu'aucune évolution comportementale positive ne soit à signaler.
A est un homme colérique, violent et très agressif, ne supportant pas, comme tous les fous, la moindre contradiction, et ayant de grosses difficultés à accepter l'autorité, sous quelque forme qu'elle se présente. Il est plus qu'évident, sans que j'aie à vous le préciser, qu'il associe cette dernière à la figure du père, thème que nous développerons plus en détail un peu plus loin.
Après avoir purgé de lourdes peines de prison pour des actes d'une violence extrême, A est maintenant baladé d'un hôpital psychiatrique à un autre, ces périodes d'internement étant entrecoupées de quelques tentatives de réinsertion qui se sont toutes soldées par des échecs plus que prévisibles, faute d'un encadrement et d'un accompagnement adaptés, qu'il refuse systématiquement pour la raison évoquée ci-dessus. A a une fâcheuse tendance à minimiser la gravité et la portée de ses actes, son système inconscient semblant avoir une grande facilité à faire occulter à son système conscient tout ce qui pourrait lui être néfaste, nuisible ou désagréable, ce qui, en soi, lui confère une très grande force mentale lorsqu'il est soumis à des interrogatoires musclés, puisque son système conscient est alors persuadé et convaincu de ne pas avoir la moindre information à fournir sur les sujets qui sont abordés, trompant même les polygraphes les plus perfectionnés.
A est aussi, il faut le préciser, un homme ayant de grosses difficultés à accepter, intégrer et réprimer ses pulsions pédophiliques. On l'a retrouvé à de nombreuses reprises dans les vestiaires des installations sportives de la région où il vivait après les activités des jeunes enfants ou adolescents dans un état proche de l'extase. Ses pulsions semblent focalisées sur les jeunes garçons âgés de 10 à 14 ans, ce qui laisse évidemment supposer qu'il ait été lui-même abusé durant cette période de sa vie, sans que nous ayons été capable d'aborder avec lui ce sujet de quelque manière que ce soit (rappelez-vous les capacités de refoulement de son inconscient, qui semblent inépuisables, tel le tonneau des Danaïdes).
Intéressons-nous aux surnoms qui lui ont été attribués au fil des ans : "la Terreur" au bistrot du coin (où on le connaît bien) et à l'hôpital (où la plupart des patients disent avoir peur quand ils sont avec lui), "le Terroriste" en prison, "Monsieur Reynders" dans son quartier (en référence à ses radotages et à ses logorrhées politiques n'ayant ni queue ni tête), ou encore et tout simplement "le Gros Con" (pour les membres du conseil communal de la ville où il réside, qu'il agresse verbalement et vertement à chaque fois qu'il les croise en rue ou qu'il les voit à la télévision – il faut préciser que A éprouve de plus de grosses difficultés à distinguer fiction et réalité).
Le père de A était un pilote d'hélicoptère ayant été formé au cours de son service militaire. Il réussit sa licence civile juste après celui-ci, et passa la majeure partie de sa vie à promener des touristes dans les environs de son village natal.
L'épisode critique déclencheur vécu par A se déroula lors d'une soirée automnale alors qu'il était âgé de 16 ans, lors du repas du soir. "Le Rebelle", comme on l'appelait alors dans la famille, refusa une nouvelle fois de finir son assiette de haricots rouges. Son père, lassé, le saisit alors par la peau du cou et l'éjecta à coups de pieds au derrière de la maison familiale en lui intimant de ne plus jamais y remettre les pieds, et d'aller voir si la pitance quotidienne lui serait plus agréable en Éthiopie. A, penaud, et au lieu de partir vivre sa vie comme un homme, se présenta alors au commissariat de police du patelin en pleurnichant. Et s'est entouré de quatre gendarmes que le jeune révolutionnaire réintégra la susdite habitation, et qu'il fut rappelé au père de A ses obligations envers son fils jusqu'à sa majorité (si, si, c'est vrai, nous vous le promettons). Vous comprendrez donc aisément qu'une fois celle-ci atteinte, A ne devait plus rien attendre de la part de son père, bien décidé à montrer qu'il resterait maître chez lui quoi qu'il arrive. Nous étudierons un peu plus loin le cas du père de A, comme il se doit et puisque cette opportunité nous a été offerte, sous le cas "J".
L'épisode du service militaire mérite d'être évoqué ici, car c'est une des nombreuses anecdotes que A aime à ressasser, sans, visiblement, avoir la moindre conscience qu'il les raconte à chaque fois que nous le rencontrons, et sans avoir été invité de la moindre façon à le faire par notre propre personne, comme cela peut s'avérer nécessaire dans le traitement de certains traumatismes lourds pour être évacué de la mémoire inconsciente du patient (petite parenthèse : nous n'aimons pas particulièrement ce terme, lui préférant celui de personne, mais face à de véritables traumatismes psychiques lourds, il est difficile d'en employer un autre. Précisons que le spécialiste de l'esprit humain, quelle que soit sa fonction, n'est pas habilité à travailler sur ce genre de cas, à moins d'y avoir été invité par un spécialiste). Bref, cette anecdote se terminant invariablement par "et alors tu sais c'que j'lui dit, moi, au guénéral, et ben, c'est que c'est qu'il veut que j'aille au combat, c'est qu'il vienne en première ligne à mes côtés." A se mettant alors à rire comme un bossu ou un possédé. "Le mollasson" (c'est ainsi que sa belle-mère le surnommait et le surnomme toujours d'ailleurs) a donc réussi par je ne sais quel miracle à se faire passer, en un temps pas si lointain où le service militaire était obligatoire dans son pays d'origine, pour objecteur de conscience, sans avoir d'arguments quelconques à faire valoir ou à exprimer, sa seule obsession véritable étant qu'il refusait "d'être obligé à se lever avant 9 heures du matin pendant un an."
Lorsque nous avons rencontré B, nous avons tout de suite repéré qu'il y avait comme qui dirait un petit souci. C'est le genre de choses que le spécialiste de l'esprit humain est capable de repérer au premier coup d’œil, et c'est d'ailleurs ce qui fait que notre expertise est si précieuse et si souvent demandée par les autorités. Certains s'arrêtent là, s'imaginant alors que leur travail ne doit pas aller plus loin. Ce qui n'est évidemment pas notre cas, sinon ce petit traité n'aurait bien sûr pas pu voir le jour.
C'est le rapport pathologique mère-fille qui va pouvoir être ici abordé par un exemple concret et très instructif. Nous étudierons ici aussi, mais de manière plus succincte, le sentiment de concernement éprouvé par nombre de malades mentaux de cette espèce, et leur désir de fonder une famille et d'engendrer la vie.
Article en cours de rédaction
Article en cours de rédaction
Intéressons-nous un instant à ces freins, qu'ils soient conscients ou inconscients : il y aura toujours, bien sûr, l'ombre et l'influence négative de A, ses adversaires ne se privant pas d'utiliser l'argument A pour la discréditer et la décrédibiliser auprès de l'électorat. En effet, qui accorderait sa voix et sa confiance à une personne ayant protégé de par ses différentes fonctions un terroriste de dimension internationale ? Il y aura aussi toujours (et surtout...) son hypocrisie maladive et sa mauvaise foi endémique, dont elle semble la seule à ne pas avoir conscience, même au sein de son maigre clan.
Jusqu'ici rien qui ne justifie sa place dans cette recension ? Patience, patience, nous y venons. S a depuis le début de sa carrière pris en grippe un des hommes les plus importants et les plus influents de la région où elle réside, un homme ayant consacré la majeure partie de sa vie au service de la communauté, bref, un homme que nous pouvons qualifier de grand homme. S, pour des raisons que nous avons donc beaucoup de mal à identifier, base obstinément depuis 30 ans toutes ses campagnes sur le dénigrement de ce personnage éminent; et par ailleurs éminemment sympathique et généreux, campagnes s'étant, vous vous en doutez, toutes soldées par des échecs cuisants. Mais S, qui illustre à merveille le type de l'obstiné maladif et de la plus grande duplicité qui soit, persiste et signe. Illustrons ce fait par un court extrait d'un de ses derniers discours pour le moins délirant :
"....tois, ....toises,
Le mal qui s'est infiltré dans notre communauté au cours des dernières décennies a encore frappé. En véritable despote, en véritable suppôt de Satan, et sous le couvert d'une autorité populaire acquise de façon pour le moins abjecte et malhonnête (je vous rappelle que le Conseil d'État a été saisi pour invalider les résultats des dernières élections), il nous a encore montré, lors du conseil communal de mercredi, toute son ignominie et sa détermination à conserver le pouvoir contre vents et marées, et surtout à nous montrer qu'il est le maître absolu. Ce monstre d'orgueil nombriliste a en effet décidé, et sans aucune consultation de quelque sorte que ce soit de..."
Les thèmes de l'addiction aux jeux vidéo et à l'alcool vont donc, grâce à lui, le génie d'entre les génies, pouvoir être abordés de manière réjouissante.
A est un homme colérique, violent et très agressif, ne supportant pas, comme tous les fous, la moindre contradiction, et ayant de grosses difficultés à accepter l'autorité, sous quelque forme qu'elle se présente. Il est plus qu'évident, sans que j'aie à vous le préciser, qu'il associe cette dernière à la figure du père, thème que nous développerons plus en détail un peu plus loin.
Après avoir purgé de lourdes peines de prison pour des actes d'une violence extrême, A est maintenant baladé d'un hôpital psychiatrique à un autre, ces périodes d'internement étant entrecoupées de quelques tentatives de réinsertion qui se sont toutes soldées par des échecs plus que prévisibles, faute d'un encadrement et d'un accompagnement adaptés, qu'il refuse systématiquement pour la raison évoquée ci-dessus. A a une fâcheuse tendance à minimiser la gravité et la portée de ses actes, son système inconscient semblant avoir une grande facilité à faire occulter à son système conscient tout ce qui pourrait lui être néfaste, nuisible ou désagréable, ce qui, en soi, lui confère une très grande force mentale lorsqu'il est soumis à des interrogatoires musclés, puisque son système conscient est alors persuadé et convaincu de ne pas avoir la moindre information à fournir sur les sujets qui sont abordés, trompant même les polygraphes les plus perfectionnés.
A est aussi, il faut le préciser, un homme ayant de grosses difficultés à accepter, intégrer et réprimer ses pulsions pédophiliques. On l'a retrouvé à de nombreuses reprises dans les vestiaires des installations sportives de la région où il vivait après les activités des jeunes enfants ou adolescents dans un état proche de l'extase. Ses pulsions semblent focalisées sur les jeunes garçons âgés de 10 à 14 ans, ce qui laisse évidemment supposer qu'il ait été lui-même abusé durant cette période de sa vie, sans que nous ayons été capable d'aborder avec lui ce sujet de quelque manière que ce soit (rappelez-vous les capacités de refoulement de son inconscient, qui semblent inépuisables, tel le tonneau des Danaïdes).
Intéressons-nous aux surnoms qui lui ont été attribués au fil des ans : "la Terreur" au bistrot du coin (où on le connaît bien) et à l'hôpital (où la plupart des patients disent avoir peur quand ils sont avec lui), "le Terroriste" en prison, "Monsieur Reynders" dans son quartier (en référence à ses radotages et à ses logorrhées politiques n'ayant ni queue ni tête), ou encore et tout simplement "le Gros Con" (pour les membres du conseil communal de la ville où il réside, qu'il agresse verbalement et vertement à chaque fois qu'il les croise en rue ou qu'il les voit à la télévision – il faut préciser que A éprouve de plus de grosses difficultés à distinguer fiction et réalité).
Le père de A était un pilote d'hélicoptère ayant été formé au cours de son service militaire. Il réussit sa licence civile juste après celui-ci, et passa la majeure partie de sa vie à promener des touristes dans les environs de son village natal.
L'épisode critique déclencheur vécu par A se déroula lors d'une soirée automnale alors qu'il était âgé de 16 ans, lors du repas du soir. "Le Rebelle", comme on l'appelait alors dans la famille, refusa une nouvelle fois de finir son assiette de haricots rouges. Son père, lassé, le saisit alors par la peau du cou et l'éjecta à coups de pieds au derrière de la maison familiale en lui intimant de ne plus jamais y remettre les pieds, et d'aller voir si la pitance quotidienne lui serait plus agréable en Éthiopie. A, penaud, et au lieu de partir vivre sa vie comme un homme, se présenta alors au commissariat de police du patelin en pleurnichant. Et s'est entouré de quatre gendarmes que le jeune révolutionnaire réintégra la susdite habitation, et qu'il fut rappelé au père de A ses obligations envers son fils jusqu'à sa majorité (si, si, c'est vrai, nous vous le promettons). Vous comprendrez donc aisément qu'une fois celle-ci atteinte, A ne devait plus rien attendre de la part de son père, bien décidé à montrer qu'il resterait maître chez lui quoi qu'il arrive. Nous étudierons un peu plus loin le cas du père de A, comme il se doit et puisque cette opportunité nous a été offerte, sous le cas "J".
L'épisode du service militaire mérite d'être évoqué ici, car c'est une des nombreuses anecdotes que A aime à ressasser, sans, visiblement, avoir la moindre conscience qu'il les raconte à chaque fois que nous le rencontrons, et sans avoir été invité de la moindre façon à le faire par notre propre personne, comme cela peut s'avérer nécessaire dans le traitement de certains traumatismes lourds pour être évacué de la mémoire inconsciente du patient (petite parenthèse : nous n'aimons pas particulièrement ce terme, lui préférant celui de personne, mais face à de véritables traumatismes psychiques lourds, il est difficile d'en employer un autre. Précisons que le spécialiste de l'esprit humain, quelle que soit sa fonction, n'est pas habilité à travailler sur ce genre de cas, à moins d'y avoir été invité par un spécialiste). Bref, cette anecdote se terminant invariablement par "et alors tu sais c'que j'lui dit, moi, au guénéral, et ben, c'est que c'est qu'il veut que j'aille au combat, c'est qu'il vienne en première ligne à mes côtés." A se mettant alors à rire comme un bossu ou un possédé. "Le mollasson" (c'est ainsi que sa belle-mère le surnommait et le surnomme toujours d'ailleurs) a donc réussi par je ne sais quel miracle à se faire passer, en un temps pas si lointain où le service militaire était obligatoire dans son pays d'origine, pour objecteur de conscience, sans avoir d'arguments quelconques à faire valoir ou à exprimer, sa seule obsession véritable étant qu'il refusait "d'être obligé à se lever avant 9 heures du matin pendant un an."
Article en cours de rédaction
Le cas B
B est un cas que nous n'avons suivi que quelques mois, mais il illustre à merveille le parcours des âmes des suicidés, que les professionnels de l'esprit humain sont régulièrement amenés à rencontrer et à orienter. Attenter à sa vie est en effet un des griefs les moins bien tolérés par les juges. Celles-ci sont généralement condamnées à une longue errance, voire à une errance éternelle, sans aucune possibilité de recours. Pourtant tout espoir n'est que rarement perdu car, le plus souvent (et après avoir enduré des souffrances jugées suffisantes par la justice), ces âmes reçoivent une grâce ou une seconde chance, appelez cela comme vous le désirez.Lorsque nous avons rencontré B, nous avons tout de suite repéré qu'il y avait comme qui dirait un petit souci. C'est le genre de choses que le spécialiste de l'esprit humain est capable de repérer au premier coup d’œil, et c'est d'ailleurs ce qui fait que notre expertise est si précieuse et si souvent demandée par les autorités. Certains s'arrêtent là, s'imaginant alors que leur travail ne doit pas aller plus loin. Ce qui n'est évidemment pas notre cas, sinon ce petit traité n'aurait bien sûr pas pu voir le jour.
Article en cours de rédaction
Le cas C
C est la sœur de A. Nous allons donc ici pénétrer profondément dans la dimension systémique de la profession. Et vous comprendrez vite que le terme "pénétrer" n'a pas été choisi de manière anodine.C'est le rapport pathologique mère-fille qui va pouvoir être ici abordé par un exemple concret et très instructif. Nous étudierons ici aussi, mais de manière plus succincte, le sentiment de concernement éprouvé par nombre de malades mentaux de cette espèce, et leur désir de fonder une famille et d'engendrer la vie.
Article en cours de rédaction
Le cas D
D, "la Veuve Noire", "Madame la Duchesse", ou encore "la Reine Mère", est une femme d'apparence honorable, et à qui l'on offrirait le Bon Dieu sans confession si l'on ne connaissait pas son parcours criminel conséquent.
Article en cours de rédaction
Le cas E
E est un écrivain. Du moins pense-t-il l'être...
Nous connaissons tous dans notre entourage une personne qui, comme E, s'imagine être un ou une grand(e) artiste sans jamais avoir produit quoi que ce soit qui ressemble de manière proche ou lointaine à un texte littéraire ou à une œuvre d'art. Nous vous rappelons que le "syndrome de l'écrivain" est associé dans le processus du diagnostic comme un des symptômes les plus probants de nombreuses maladies mentales.
Article en cours de rédaction
Le cas F
F est une militante féministe extrémiste. Elle a été condamnée il y a quelques années à une lourde peine de travaux forcés pour avoir défiguré un édile local avec de l'acide chlorhydrique, après que celui-ci ait répondu d'une manière qu'il trouvait sans doute spirituelle ou humoristique que "les femmes étaient de petits animaux de compagnie pour le moins agréables" à un journaliste lui demandant simplement ce qu'il pensait des femmes.
Article en cours de rédaction
Le cas G
Article en cours de rédaction
Le cas H
H est psychiatre. C’est un homme de petite taille, un homme complexé par cette dernière, au point d’avoir publié qu’être plus grand que lui est un signe de maladie mentale.
Article en cours de rédaction
Le cas I
Article en cours de rédaction
Le cas J
J est le père de A. Il ne doit sa présence ici que pour cette raison. Quoique... À vous de juger !
Article en cours de rédaction
Le cas K
Article en cours de rédaction
Le cas L
Article en cours de rédaction
Le cas M
M est schizophrène. Une vraie schizophrène, voulons-nous dire, c'est-à-dire pas une de ces personnes qui voient dans ce diagnostic une opportunité de pouvoir bénéficier du confort d'une quelconque institution digne d'un hôtel quatre étoiles durant quelques semaines ou quelques mois pour un prix dérisoire. Qu'entendons-nous exactement ici par "vrai schizophrène" ? Nous entendons par là un sens plus moyenâgeux que le terme employé de nos jours à tout va et à tort et à travers dans les médias et par les psychiatres eux-mêmes, et allant un peu plus loin que la scission de l'âme évoquée par son étymologie. Pour être clair, nous parlons ici d'un corps habité momentanément ou définitivement par deux ou plusieurs âmes ou entités distinctes, ou un corps habité par une âme scindée et persuadée elle-même être deux. Il y a encore là une distinction et une classification à faire, nous en convenons, mais nous nous écartons ici du sujet de ce petit guide. Bref, voilà dans quel sens nous emploierons ce terme dans cet article, faute d'en avoir trouvé un autre plus adéquat à employer, l'usage des néologismes étant dans le milieu pour le moins à proscrire.
Nous avons rencontré M dans une institution catholique particulière dont la localisation est tenue secrète (nous nous sommes engagé au départ à ne pas révéler ne fut-ce même que son existence, et nous vous promettons que, même si nous le voulions, nous serions incapable de la situer avec exactitude, nos yeux ayant été bandé volontairement depuis l'aéroport de la ville où nous avons atterri. Après de longues négociations, nous avons été autorisé à publier cet article et à faire part de nos observations. Recevoir l'aval des autorités ecclésiastiques en charge de l'établissement ne fut pas une mince affaire, vous pouvez nous croire. Nous avons fini par les convaincre en leur montrant les résultats de nos autres travail. Personnellement, nous considérons M comme un des cas les plus intéressants sur lesquels nous avons pu travailler jusqu'à présent, tant cette mission d'"exorciste" fut excitante.)
Nous avons ainsi pu nous entretenir avec quelques-unes des entités habitant de manière régulière ou épisodique ce corps, ce qui fut une expérience aussi étrange qu'excitante.
Nous avons ainsi pu nous entretenir avec quelques-unes des entités habitant de manière régulière ou épisodique ce corps, ce qui fut une expérience aussi étrange qu'excitante.
Article en cours de rédaction
Le cas N
N était un immigré de la deuxième génération, c'est-à-dire une personne n'étant pas tout à fait chez elle dans le pays choisi par ses parents, et qui ne sera jamais non plus tout à fait chez elle dans leur pays d'origine. Nous l'avons rencontré alors que nous résidions dans le même quartier que lui. Nous nous sommes présenté à lui comme "psychologue", et il s'est tout de suite montré très assidu à nos rendez-vous.
Article en cours de rédaction
Le cas O
Article en cours de rédaction
Le cas P
P était un employé de banque modèle jusqu'au jour ou il poussa par mégarde la porte d'une salle de jeu...
Article en cours de rédaction
Le cas Q
Article en cours de rédaction
Le cas R
De tous les monstres qu'il nous ait été donné de rencontrer, R est sans nul doute celui à qui l'on offrirait la palme d'or. R est en effet un tueur en série pour le moins sadique, ne faisant preuve d'aucune retenue, et étant même prêt, fièrement et si on le laissait faire, à fonder une école où ses préceptes et méthodes seraient enseignés. Il est très difficile de déterminer avec précision quand il a commencé à tuer, lui-même disant ne plus s'en souvenir que de manière floue.
Article en cours de rédaction
Le cas S
S est une autre sœur de A (vous souvenez-vous de A ?). "Madame la Ministre" est une personne qui a de grosses ambitions politiques, ambitions qui ne se concrétiseront vraisemblablement jamais, tant elles sont disproportionnées par rapport à ses capacités, ce qui la rend très agressive et rancunière lorsque vous avez le malheur de lui signifier ou de simplement suggérer.Intéressons-nous un instant à ces freins, qu'ils soient conscients ou inconscients : il y aura toujours, bien sûr, l'ombre et l'influence négative de A, ses adversaires ne se privant pas d'utiliser l'argument A pour la discréditer et la décrédibiliser auprès de l'électorat. En effet, qui accorderait sa voix et sa confiance à une personne ayant protégé de par ses différentes fonctions un terroriste de dimension internationale ? Il y aura aussi toujours (et surtout...) son hypocrisie maladive et sa mauvaise foi endémique, dont elle semble la seule à ne pas avoir conscience, même au sein de son maigre clan.
Jusqu'ici rien qui ne justifie sa place dans cette recension ? Patience, patience, nous y venons. S a depuis le début de sa carrière pris en grippe un des hommes les plus importants et les plus influents de la région où elle réside, un homme ayant consacré la majeure partie de sa vie au service de la communauté, bref, un homme que nous pouvons qualifier de grand homme. S, pour des raisons que nous avons donc beaucoup de mal à identifier, base obstinément depuis 30 ans toutes ses campagnes sur le dénigrement de ce personnage éminent; et par ailleurs éminemment sympathique et généreux, campagnes s'étant, vous vous en doutez, toutes soldées par des échecs cuisants. Mais S, qui illustre à merveille le type de l'obstiné maladif et de la plus grande duplicité qui soit, persiste et signe. Illustrons ce fait par un court extrait d'un de ses derniers discours pour le moins délirant :
"....tois, ....toises,
Le mal qui s'est infiltré dans notre communauté au cours des dernières décennies a encore frappé. En véritable despote, en véritable suppôt de Satan, et sous le couvert d'une autorité populaire acquise de façon pour le moins abjecte et malhonnête (je vous rappelle que le Conseil d'État a été saisi pour invalider les résultats des dernières élections), il nous a encore montré, lors du conseil communal de mercredi, toute son ignominie et sa détermination à conserver le pouvoir contre vents et marées, et surtout à nous montrer qu'il est le maître absolu. Ce monstre d'orgueil nombriliste a en effet décidé, et sans aucune consultation de quelque sorte que ce soit de..."
Article en cours de rédaction
Le cas T
Article en cours de rédaction
Le cas U
U est un universitaire on ne peut plus banal. U passe la plupart de ses journées devant sa PlayStation et ses soirées à boire. U, comme la plupart des universitaires, a une très haute opinion de lui, alors que, tout le monde le sait, il finira au mieux dans un quelconque bureau au sein de la Faculté à remplir des formulaires d'inscription et à apposer des cachets sur ces derniers.Les thèmes de l'addiction aux jeux vidéo et à l'alcool vont donc, grâce à lui, le génie d'entre les génies, pouvoir être abordés de manière réjouissante.
Article en cours de rédaction
Le cas V
Article en cours de rédaction
Le cas W
Article en cours de rédaction
Le cas X
X est un pervers et un proxénète notoire, qui passe ses journées sur internet à la recherche de jeunes filles désireuses de travailler pour lui dans ses bordels de Caracas, de Bangkok ou de Saïgon. Nous allons donc aborder avec lui le thème des déviances sexuelles mineures.
Article en cours de rédaction
Le cas Y
Article en cours de rédaction
Le cas Z
Article en cours de rédaction
Conclusion
Nous avons tenté dans ce modeste travail d'observation psychiatrique de présenter de manière ludique et attractive différents types de pathologies psychiques ou psychologiques, considérées comme graves ou moins graves par les personnes habilitées à poser un diagnostic, au travers des 26 cas que nous avons eu le plus grand des plaisirs à vous faire découvrir dans cette publication. Nos notes ont toutes été prises entre le jour de notre naissance et le moment où elles ont été rassemblées en vue de la rédaction de ce traité; elles résultent toutes, nous insistons bien, de recherches personnelles sur les personnes décrites dans ces articles, qui sont toutes des personnes réelles, nous pouvons vous le garantir. Comme précisé dans l'introduction, nous avons été confronté physiquement (que ce soit au cours de séances individuelles ou de groupe) avec celles-ci pendant un temps que nous estimons suffisant pour que ces observations ait une quelconque valeur scientifique (c'est-à-dire au minimum 6 mois, avec une fréquence minimale de 3 à 4 heures par semaine). Nous nous sommes tenus, également et évidemment, à vérifier la plupart des informations rassemblées au cours de nos entretiens ou au cours des interrogatoires susmentionnés.
Il est à noter que la justice et la presse ont collaboré la plupart du temps, et m'ont donné un accès presque total à leurs archives, ce qui était une grande crainte au moment où l'idée de rédiger ce petit traité (à l'exception toutefois de certains cas particuliers). Nous avons ainsi notamment pu assister "comme si nous y étions" aux interrogatoires de certains criminels, assassins ou terroristes ayant acquis par leurs actes et leur médiatisation une certaine notoriété régionale, nationale, ou même, pour quelques cas, internationale.
Nous espérons avoir pu, par ce travail, dessiner une infime partie de l'immense carte des perversions humaines. Il est évident, et il nous semble tout aussi important de le préciser, car c'est un fait que semblent oublier certains criminologues ou professionnels de la santé mentale, que cette même perversion est loin d'être la norme, et nous nous insurgeons également contre les médias de toute sorte qui font de certains de nos petits amis pour le moins dérangés de véritables icônes.
Article en cours de rédaction
(Dernière mise à jour : 19 mai 2024)