Je suis du trône de Russie l'héritier
Et ma grand-mère se nommait Anastasie
Notre grand royaume de l'Europe à l'Asie
S'étendait Nous aurions pu en joie prospérer
Au lieu de cela je dois dans un pigeonnier
Parisien survivre en menant d'un gueux la vie
Comme un moujik ou un forcené j'ai envie
De boire du matin au soir J'ai espéré
Que je retrouverais tous ceux que j'ai aimés
Mais aujourd'hui il me faut bien me raisonner
Jamais la Russie ne voudra plus de moi
Et les démons au corps pulvérulent guidés
Par les doigts disgracieux du diable empesé
Jetteront toujours sur nous l'errance et l'effroi