Ce soir une nouvelle vie commence
L'Ange de la Mort a terminé son labeur
Quotidien
Il a clos du bout des doigts
Les paupières de l'être tant aimé
Qu'il accompagnait
Il a enveloppé son âme
Qui errait depuis trop longtemps
De ses douces et noires ailes
Des larmes coulent
Au long des joues
Du cadavre
Qui s'évapore
Instantanément
Illusion putrescente
Réceptacle impénitent
De la douleur coutumière
De cet esprit égaré
Combien de temps cela a-t-il duré ?
Une seconde une heure l'éternité ?
Aucune importance
Le temps lui-même
N'est plus
(publié dans le n° 43 des Chemins de Traverse - décembre 2013)