C'est dans la souffrance que naissent les œuvres les plus grandes.
Les âmes qu'elle torture, en effet, sont poussées jusques aux limites de l'être, au paroxysme de la douleur...
Et si, par bonheur, elles reviennent plus ou moins intactes de leur périple, elles ne peuvent que transmettre à leurs semblables des témoignages bouleversants et d'une humanité à nulle autre pareille.
A contrario, les œuvres composées dans la joie ou la sérénité d'esprit ne sont, en général, que des miroirs pathétiques et sans vie, que même leurs auteurs finissent un jour ou l'autre par délaisser, tout en révérant néanmoins les moments qui les ont fait naître.