mardi 15 juillet 2025

LES CENT NOMS DE DIEU


Les cent noms de Dieu sont ciselés pour toujours
Dans la pierre la plus dure qui soit le cœur
Des hommes et ne sont révélés qu’aux vainqueurs
D’un farouche combat au bout d’un long séjour

Sur cette planète manquant beaucoup d’amour
Où règnent sans fard les plus ignobles moqueurs
Les vulgaires salauds les plus vils arnaqueurs
Cela est le destin gardons donc notre humour

Si tu n’en connais qu’un c’est déjà assez bien
Que tu sois musulman hindou ou chrétien
Prie-le jour après jour tu auras la sagesse

Et peut-être que tu recevras tous les autres
Car elles sont grandes les divines largesses
Oui sois fidèle et sois fort comme les apôtres

LUCY


À Luc Besson

Touchée par la grâce des dieux voici Lucy
La femme tenant au bout des doigts l’avenir
De l’espèce humaine Qui va s’en souvenir
Dans trois millions d’années dans nos cœurs endurcis

Tant de pourquoi tant de comment et tant de si
Sur l’existence la vie et le devenir
Tant de mystères de périls à prévenir
Tant de projets tant de fantastiques récits

Elle sait qu’il est temps pour elle de quitter
Cette réalité sans aucune équité
Aucune morale Son triste sacrifice

Est un si beau cadeau et un si bel exemple
Qu’il mérite bien ce chant sans artifices
Plein de sincérité Construisons-lui un temple

dimanche 13 juillet 2025

LES ARGONAUTES


Ô vous fiers et puissants Argonautes marins
Intrépides vaillants braves et courageux
Comme j’aurais aimé prendre part à vos jeux
À vos aventures en mer sur le terrain

Vous qui savez chasser au loin tous les chagrins
Faire s’éclaircir les ciels les plus orageux
Rendre espoir aux esprits épeurés ombrageux
J’envie la force qui naît de vos bras vos reins

Vous l’avez conquise l’éclatante Toison
Ô héros immortels étrangers aux poisons
De l’oncle de Jason le lâche Pélias

Héraclès Télamon Thésée Pélée Orphée
Castor Pollux et bien d’autres dont Augias
Vos doux noms sont gravés sur ce divin trophée

vendredi 11 juillet 2025

MÉDÉE


À Pier Paolo Pasolini

Elle chante Médée elle chante Médée
Oui elle chante mais point comme la Callas
Non point pour le plaisir mais pour voiler sa face
Connaissant ses crimes cette dévergondée

Aucune grâce ne lui sera accordée
Car jamais le sang qui a coulé ne s’efface
Elle le sait pouvant à peine dans la glace
Croiser son image de prêtresse ridée

Même les flammes ne peuvent calmer ta rage
Où trouveras-tu donc la paix loin des mirages
De ta folie pauvre et étrange créature

Sorcière ta magie t’aura finalement
Perdue ainsi que ta noble progéniture
Mais ta légende nous est parvenue vraiment

L’HOMME QUI MURMURAIT


Qui se souvient de cet homme qui murmurait
Seul dans sa chambre et qui régissait notre monde
Tentant de déverser de l’amour sur l’immonde
Masse grouillante des êtres n’étant pas prêts

Qui se souvient de cet homme qui murmurait
Seul dans la rue et qui refusait cette ronde
Qui nous enserre qui nous maltraite et nous gronde
Tels des enfants perdus au cœur de la forêt

Oui qui se souvient de ces hommes qui dansaient
Sans musique et qui sans rien spécifier pensaient
Nous apprendre quelque chose nous rendre espoir

Personne et c’est mieux car il est bien des mystères
Qu’il nous faut découvrir par nous-mêmes un soir
Ou matin au soleil dans la pénombre austère

dimanche 6 juillet 2025

NOSFERATU


À Friedrich Wilhelm Murnau

Alors que la peste sévissait à Wisborg
Tu ne te souciais point ô grand Nosferatu
De la très belle Ellen qui allait perdre tout
En succombant à tes attentes de cyborg

Je te vois sourire ô vil démon plein de morgue
Pensant avoir vaincu abattant tes atouts
Mais voici le soleil initiant ta toux
Repoussant ton ombre au son des tambours des orgues

Tu te nourrissais de sang élixir de vie
En suivant tes pulsions en suivant tes envies
Au pays obscur des spectres et des fantômes

Malheur à qui passait le petit pont de bois
Séparant les mondes séparant les royaumes
Au loin j’entends le cri de l’oiseau du hautbois

samedi 5 juillet 2025

LA RÉSISTANCE


À Skillet

Élevons nos cœurs et nos âmes pour enfin
Nous rendre compte que l’amour est la réponse
À tout oui la réponse ultime à ces semonces
Que nous adressent les démons mourant de faim

Ils veulent nous chasser loin jusques aux confins
De cette terre ce monde qui nous engonce
Qui nous enserre de son lierre de ses ronces
Leur seul but est de nous emmener vers la fin

Ils ne nous vaincront point car notre résistance
Sera toujours la plus forte comme ces stances
Le prouvent si vous en doutiez encore un peu

Même un train lancé sur nous à pleine vitesse
Ne pourrait détruire nos défenses pompeux
Présomptueux ayant perdu toute noblesse

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