À Knut Hamsun et Henning Carlsen
Mon ventre gargouille à nouveau Quel sentiment
De désespoir et de détresse Dans la ville
J’erre et je traîne avec cette amie peu tranquille
Elle me conduit sans but indéfiniment
Au bureau du journal j’espère un compliment
Pour mes articles mais mon air fort juvénile
Effaré efflanqué pour tout dire fragile
Doit les en empêcher ultime châtiment
Un bateau peut-être m’emportera au loin
Avec ma fidèle compagne pour témoin
Ou alors les flots froids du fjord m’avaleront
Ô toi faim qui me fais plus que perdre la tête
M’embrasses comme le lierre ou le liseron
M’abandonneras-tu un très beau jour de fête