À Federico García Lorca et Isaac Albéniz
Ô Grenade cité partagée entre deux
Mondes deux continents tes rues ensoleillées
Chantent en des langues diverses quadrillées
Par des rois des princes des anges hasardeux
Au loin vers l’horizon des sommets point hideux
Couverts d’une blancheur opaline éveillée
Au sein de l’Alhambra une verte feuillée
Éblouissant les yeux même des cafardeux
En ton cœur bien des joies retentissent au rythme
Des processions qui sont comme des algorithmes
Cadençant les vies de tes fiers habitants
Oui il faut s’incliner devant tant de piété
De dévotion et de foi c’est réconfortant
Le tout si simplement avec sobriété