mardi 30 avril 2013


C'est une lourde erreur
que de penser que
notre bonheur
dépend
des autres

Le monde ou les gens ?


Si je devais choisir entre le monde et les gens, je pense que je choisirais le monde, car, jusqu'à preuve du contraire, ce n'est pas le monde qui a poussé sur ma tête quand j'y étais jusqu'au cou...

Debout !



Un véritable artiste ne se lève pas tous les matins à 6h00 sous prétexte qu'"il faut bien gagner son pain" ou encore qu'"on n'a pas toujours le choix". Non, le véritable artiste est prêt à dormir sous les ponts pour pouvoir terminer le roman de sa vie en toute tranquillité ou pour refaire pour la 50 000e fois le portrait de son amour de toujours.
Le véritable artiste est poussé par une force intérieure ou extérieure à créer, quel que soit le lieu où il se trouve, l'heure du jour ou de la nuit. Le jeune artiste sera donc bien souvent qualifié d'hyperactif, d'insomniaque, ou que sais-je d'autre, et amené à consulter par son entourage inquiet et involontairement anxiogène... C'est donc aux professionnels de la santé mentale, qu'ils soient psychologues, thérapeutes ou associés, de déceler leurs aptitudes créatrices et de leur permettre d'exprimer vraiment leurs potentiels tout en leur offrant les conditions idéales pour ce faire.


Attention !


Méfiez-vous : toute association de plus d'une personne peut être considérée comme sectaire.

lundi 29 avril 2013


Où que l'on soit, il y a toujours bien quelqu'un qui pense à nous.


C'est quand tout va bien qu'il faut tout changer.

dimanche 28 avril 2013

Banalité


Il n'est qu'une seule justice : celle de la conscience.


Les gens qui veulent aider les autres me fatiguent au plus au point.


Les Juges n'ont aucune clémence envers les suicidés.

Justice



Je ne suis pas
un être
humain.
La justice
des hommes
ne me
concerne
donc
pas.

LE VIEUX



Le vieux ronfle dans son fauteuil.
Ses chers descendants sont là, autour de lui, et le dévisagent.
Une apnée de quelques secondes, et les voilà qui se partagent les meubles, calculant déjà la part qui devrait leur revenir chez le notaire. Sans doute sera-ce suffisant pour une salle-de-bains neuve et réparer le toit, voire même pour un nouvel appartement.
Le vieux toussote et crachote. Il ouvre les yeux... Et est heureux de voir que ses enfants le regardent.



Le seul et dernier prix littéraire à avoir une quelconque importance à mes yeux est le Prix Nobel.
Sans doute est-ce simplement dû au fait que je ne sois pas dans le secret de ses modalités d'attribution...


Éternellement beau, éternellement jeune,
éternellement ... seul !


Je sens le démon dans chacun de mes pas
Où que j'aille je sais qu'il est là


Quoi qu'en pense certains, l'euthanasie n'est rien d'autre qu'un suicide déguisé.


Je sais que je me répète, mais le suicide est une solution d'avenir !


Je pense que si toutes les personnes qui ne sont pas heureuses de l'existence qu'elles mènent se tiraient une balle dans la tête, cela rendrait la vie sur cette planète un peu plus supportable et nous apporterait à tous une bonne bouffée d'oxygène.

samedi 27 avril 2013


Il y a des gens qui ratent vraiment tout dans leur vie. Même leur suicide...


Il y a vraiment des gens qui ne comprennent pas qu'il est temps de partir...

vendredi 26 avril 2013


Mourir, ce n'est pas grave.


Les hôpitaux sont des lieux où l'on est censé soigner les gens, pas des hôtels low cost ou des centres d'hébergement...

jeudi 25 avril 2013

Réveillez-vous !!!


Je n'aime ni le monde ni les gens car, bien qu'ils s'en défendent, c'est bien eux qui le font...

mercredi 24 avril 2013


Quoi que nous fassions, nous serons toujours l'idiot de quelqu'un.

lundi 22 avril 2013


Les artistes sont des gens toujours fauchés qui vivent comme des milliardaires.

jeudi 18 avril 2013


À trop faire l'ange on en oublie la chute.


À force de jouer au maître et à l'élève on finit par ne plus savoir qui est qui.

mercredi 17 avril 2013


Nous vivons tous dans une société de consommation, et nous ne pouvons rien y faire...
Alors, ami lecteur, jouons le jeu jusqu'au bout et CONSOMMONS !!!! (Vous pouvez commencer par acheter mes livres, par exemple... Vous verrez, c'est très simple et sans contrindications aucunes !)

lundi 8 avril 2013


Toi qui lis
ces lignes
et n'en comprends
traitre mot

Je ne t'oblige pas
à chanter
ni à unir ta voix
à la mienne

Mais au moins
laisse-moi respirer
entre deux
couplets oubliés

L'amour n'est pas
tout dans une vie
mais il comble
le silence

Passe donc
ton chemin
et sèche
nos larmes

Demain sera
meilleur
jamais je ne
rendrai les armes

Les yeux collés au plafond



Je tourne en rond
du soir au matin
de la cave au grenier
les yeux collés au plafond

Je tourne en rond sans elle
je me suis brûlé les ailes
à quoi bon s'en faire
elles repousseront

Je tourne en rond
s'en est fini
pour moi
de faire le fanfaron...


Le poète moderne

 
Je vais tenter ici de vous dresser le portrait-robot du poète moderne. Promettez-moi de ne pas rire ni de sourire, la situation étant loin d'être amusante... Elle serait plutôt même dramatique !
Le poète moderne, en effet, est bien souvent bibliothécaire, archiviste ou documentaliste, en général au sein d'une grande entreprise publique ou privée. Son métier l'ennuie à mourir, et, comme il lui laisse beaucoup de temps libre, il passe ses journées à écrire, car l'écriture est pour lui un exutoire dans lequel il peut déverser toutes ses frustrations et ses angoisses existentielles. Il se prend tour à tour pour Rimbaud, Verlaine ou Mallarmé, sans posséder l'exubérance des deux premiers, et encore moins l'introspection du dernier... Il faut préciser qu'en général, une fois de plus, il n'est pas arrivé à ce poste grâce à ses compétences, mais tout simplement parce qu'il était le copain d'un copain, et il lui arrive de rêvasser en se demandant à quoi ont bien pu servir ses brillantes années passées à l'Université.
Le poète moderne a aussi la singulière particularité de publier, de publier beaucoup même... Il est fier d'arborer les recueils qui ont été acceptés par des maisons d'édition tenues par les copains de ses copains, ou encore la longue liste des revues avec lesquelles il a collaboré, parvenant à y glisser quelques lignes voire quelques pages...
Ami poète, mon frère, ne fronce donc point les sourcils, toi qui as eu le courage de lire ce billet jusques à son terme, car tu sais mieux que quiconque qu'il faut parfois donner du pied pour réveiller la termitière !
 

Mon amour pour toi sans cesse grandit et me ronge
Je ne sais si c'était la vie ou un simple songe
Qui éveillait avec tant de fureur mes transports
Toujours est-il que je crois avoir perdu le port
Mon havre de quiétude dans un épais brouillard
A disparu ne laissant sur le quai qu'un vieillard
Cacochyme et décharné n'ayant plus que ses yeux
Pour pleurer sans fin la perle d'avant les adieux

CYCLE



On ferme les yeux
on pleure un peu

puis c'est la vie qui reprend ses droits
de nouvelles aventures entre de nouveaux doigts

On fume une cigarette
on n'a pas le cœur à la fête

on croit qu'on va mourir
puis il suffit d'un sourire

pour tout reconstruire
on se surprend à pardonner et même à haïr

on se dit que plus jamais
et pourtant on recommence à aimer

dimanche 7 avril 2013

MON COMBAT



Un jour, on me dit que je devais travailler. Ne sachant trop comment ni que faire, je me mis donc en quête. C'est là que j'ai rencontré le Diable...
Je me mis donc à son service, pensant que c'était cela, ce qu'ils appelaient travailler. En bon employé, je suivis à la lettre ses recommandations, et fis tout ce qu'il me demandait de faire.
Petit à petit, je gravis tous les échelons de la société dans laquelle j'évoluais. Arrivé au sommet, bien des années plus tard, mon Maître me félicita pour mon opiniâtreté et ma fidélité. Il me permit alors de m'asseoir à ses côtés, sur son trône de flammes, et de contempler le monde qu'il avait forgé pierre après pierre, grâce à nous.
Quelle ne fut pas mon horreur, ami lecteur, de découvrir notre monde, celui des églises érigées en son nom au cœur des cités, celui des commerces et des négoces de toutes sortes, dévoreurs d'âmes en peine, celui des abbayes et des cloîtres isolés au plus profond des forêts les plus sombres, celui où l'amour se vend et s'achète pour quelques pièces d'or ou d'argent.
Qu'aurais-je pu faire alors, vieillard presque sénile que j'étais devenu ? Je voulus tout arrêter, dénoncer tout, réveiller le peuple tout entier, mais il était trop tard...
On me trancha la tête en récompense de ma folie et de mon impiété.


vendredi 5 avril 2013

ABSENCE ou PRÉSENCE ?



Sans elle et sa présence
il ne me reste
que le remords et l'absence

Son cœur et le mien
guériront-ils un jour ?
Oui bien sûr

Ils finissent toujours
par guérir gardant
au creux de leurs cicatrices

Les meilleurs souvenirs
comme autant de fleurs
posées sur une tombe

Je ne veux pour elle que le meilleur
qu'elle soit heureuse
et même que son bonheur

Lui fasse oublier mon visage
je ne méritais sans doute
pas le droit de la caresser

J'ai piétiné sa vie
comme on écrase
une cigarette

Trente secondes
pour tout briser
et combien d'années

Pour pardonner ?
Je ne savais pas
ce que je faisais

Mais je l'ai fait...



Je l'aimais et je suis parti...
Que faut-il dire de plus ?

mardi 2 avril 2013


Avoir un travail, bénédiction ou malédiction ? Un peu des deux, sans doute...

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