lundi 30 décembre 2013


Vade retro, viseur !
  
 
Et si Dieu était un grand ordinateur ?

 
Écrire tout seul dans son coin, c'est très bien.
Mais, à un moment donné, il faut se confronter aux autres, et, surtout, publier.


dimanche 29 décembre 2013

Je ne comprends vraiment pas...

 
Je ne comprends vraiment pas les pauvres. Ils se plaignent sans arrêt de ne pas avoir assez d'argent pour nouer les deux bouts, alors qu'il y en a plein dans les distributeurs...
 
***
 
Je ne comprends vraiment pas tous ces crève-la-faim qui, un peu partout sur la planète, se plaignent de manquer de nourriture ou d'avoir soif, alors qu'il y a tout ce qu'il faut dans les grandes surfaces et autant d'eau que l'on désire dans les robinets...
 

Soutien à Dieudonné

 
Je dois bien avouer que je n'ai pas la moindre idée de ce à quoi peut ressembler le spectacle de cet humoriste français, et encore moins de ce qu'il renferme comme contenu idéologique, mais, face au zèle déployé par une certaine presse et certains politiques, je trouve que l'ami Dieudonné mérite tout notre soutien.
 
Qui sont donc ces gens que ce brave homme semble offusquer depuis plusieurs années ? Des garants de la démocratie et de la liberté de penser ? Que du contraire, bien sûr... Il est intolérable que l'on empêche un artiste, quelles que soient ses opinions, de se produire ou de s'exprimer sous des prétextes aussi ridicules que ceux avancés par ses puissants détracteurs, et la publicité gratuite que ces derniers sont en train de lui faire me fait le plus grand des plaisirs.
 
Allez, l'Ami, courage, et ne fais pas de conneries, cela ne leur apporterait que trop de joie !
 

samedi 28 décembre 2013

LE FOOTBALLEUR

 
 
Il ne reste que trente secondes à jouer dans le temps réglementaire. Le score est de deux buts partout. L'Atletico obtient un coup franc bien placé à l'entrée du rectangle adverse. Elmo se saisit du ballon et le dépose à l'endroit indiqué par l'arbitre, qui fait reculer le mur de l'Internacional. Ses mains tremblent et la sueur perle à son front. Il s'élance et ferme les yeux. Sa frappe puissante est parfaitement placée. Le gardien se détend et effleure le cuir, suffisamment que pour en dévier la trajectoire. Ce dernier percute le bas de la transversale et rebondit juste devant la ligne de but sans la franchir et est dégagé au loin par un défenseur. L'homme en noir porte son sifflet à la bouche et annonce par trois coups brefs la fin de la rencontre. Elmo s'effondre en larmes et frappe rageusement le gazon, avant que de quitter précipitamment le terrain et le stade alors que ses coéquipiers fêtent et savourent un titre bien mérité.
 
 
Trois jours plus tôt
 
Elmo, de son vrai nom Luis Gilberto Costa da Silva, rentre de l'entraînement. La porte de l'appartement est entrouverte, ce qui est pour le moins inhabituel, mais il ne s'en formalise pas. Sans doute que Sylvia, son épouse, qui va leur offrir dans deux mois et demi un petit Roberto, a dû descendre à la cave pour une raison ou une autre. Il ouvre la porte du frigo et se sert un  jus d'oranges pressées. Il n'a pas encore remarqué l'enveloppe rouge et noire qui trône sur la table de la cuisine.
 
 
Seize ans plus tôt
 
Gilberto a neuf ans et il passe le plus clair de son temps à taper dans un ballon avec les autres gamins du quartier sur un terrain vague, juste derrière la maison familiale. On ne peut pas dire que l'école le passionne, ce qui ne semble guère inquiéter outre mesure ses parents, qui ont détecté depuis longtemps ses aptitudes footballistiques. Son père, qui a bien décidé de prendre les choses en main, vient d'inscrire une équipe à un tournoi de Sao Paulo, auquel de nombreux recruteurs ont l'habitude d'assister. Au bout du compte ? Un succès presque total : l'équipe termine à la troisième place, et l'on propose à Gilberto d'intégrer le centre de formation de l'Atletico. C'est ainsi que la belle et grande aventure commença...
 
 
- Tiens, une lettre..., se dit-il.
 
"Bonjour cher Elmo.
 
Je suis un des plus grands fans de l'Atletico et un de tes plus grands fans. Je suis ta carrière depuis de nombreuses années, et j'ai été très déçu d'apprendre par la presse que tu allais nous quitter bientôt pour rejoindre un grand club européen [...]"
 
- Encore un cinglé, pensa-t-il, en jetant le billet sur la table. Je prendrais bien un bain... Je me demande où elle peut bien être. Ce n'est pas dans ses habitudes...
 
 
[To be continued... - dernière mise à jour : 29 décembre 2013]

jeudi 26 décembre 2013

LUCIFER ENCHAÎNÉ

 
Les fers qui rongent tes poignets et tes chevilles
Ô grand Lucifer toi qui portes la Lumière
T'ont réduit à une vie valétudinaire
Et souffreteuse toi qui étais l'escarbille
 
Qui allait embraser ce dieu de pacotille
Et son céleste empire ainsi que la rivière
Pure et cristalline qui allaite la fière
Sion de son sang chaud oui toi que l'on houspille
 
Pour des peccadilles l'on devrait bien plutôt
Te louer et sur le trône te placer ô
Toi grand Ange déchu qui nous libérerait
 
De l'hypocrisie des tristes angelots
Se prosternant devant la face de ce gros
Démiurge imbu de sa personne et contrefait
 

mercredi 25 décembre 2013

CERBÈRE

 
Les trois têtes du grand chien qui garde l'entrée
Des Enfers sont comme des écueils acérés
Qui déchirent la mer et les fiers voiliers
Pourtant elles furent charmées par Énée
 
Ainsi que par Orphée qui surent exploiter
Leurs faiblesses à vous d'en faire autant priez
Pour votre salut vous tous qui aimeriez
Tant du monde d'en bas rapporter une aimée
 
Personne ou bien quelques richesses mais malheur
À vous si vous tombez comble de la terreur
Entre les dents ou les griffes du grand Cerbère
 
Car il est sans pitié pour les faibles marcheurs
Qui le réveillent qui comme des amateurs
Espèrent qu'il ne soit que faux mythe ou chimère
 

mardi 24 décembre 2013

Les victimes de la phallocratie

 
Il faut les voir, ces belles grandes dames au regard éteint, maugréer comme des enfants gâtés que si elles n'ont pas réussi à mener la vie qu'elles auraient voulu mener, autrement dit de l'avoir ratée, c'est parce qu'elles n'étaient pas du sexe ou du genre qu'il fallait.
 
À leurs jérémiades pour le moins exaspérantes, je réponds simplement qu'il leur sera accordé de tout recommencer dans la peau d'un homme, mais, sans doute, arrivées au même point d'insignifiance, trouveront-elles d'autres excuses, comme leur couleur ou leur race, ou encore le fait de ne pas être nées dans une famille riche ou influente.
 
Voyez-vous, Mesdames qui vous complaisez et qui vous enracinez dans un rôle de victimes depuis la nuit des temps, il serait grand temps de vous remettre en question et d'accepter la vanité et la vacuité de toute existence humaine.
 

LILITH

 
Toi qui la première femme d'Adam était
Et de l'humanité donc ainsi la vraie mère
Sache que je soutiens ta révolte guerrière
Et ton soulèvement face à ce dieu simplet
 
Qui voudrait que l'on se prosterne en vrais niais
Pour le louer lui qui ne veut sa face altière
Daigner nous montrer sans doute n'est-il pas fier
De sa plastique pour ainsi se cacher laid
 
Comme un pou doit-il être et bien piètre écrivain
Pour n'avoir depuis plus de cinq mille ans rien
Publié et ce ne sont pas les mièvreries
 
Doucereuses de son fils souverain hautain
D'un troupeau de moutons au talent incertain
Qui me convertiront vivent tes diableries
 

lundi 23 décembre 2013

EL CHUPACABRA

 
Ô toi qui hantes les nuits de nombreux enfants
D'Amérique latine ô el Chupacabra
À ton maître mène-moi car je veux mes bras
Lui offrir comme toi j'aime le goût du sang
 
Et je voudrais pouvoir combler tous mes pressants
Et impérieux besoins sans braver le frimas
Ou l'aride désert planter mes crocs au gras
Cœur du bétail ne me suffit plus je veux tant
 
Essayer l'humaine chair sans être traqué
Par leur vengeresse meute que contacter
Le prince des démons me semble indispensable
 
Oui conduis-moi et tu seras récompensé
Généreusement à l'aune de ta bonté
Maléfique oui guide mes pas vers le Diable


samedi 21 décembre 2013

LA GRANDE BELLEZZA

 
À Paolo Sorrentino,
pour son chef-d'œuvre éponyme
 
Nous tous qui cherchons la grande beauté au cœur
De ce monde n'ayant ni sens ni raison d'être
Devrions la chercher plutôt loin derrière
Cet univers factice et sans nulle saveur
 
En remontant jusqu'à la source du bonheur
Qui fort confusément bruit avant que de naître
Pour de vrai au jour de croiser et reconnaître
Celle qui la fera jaillir avec vigueur
 
Et constance pour le reste de l'existence
Même si la vie nous sépare l'instance
Qui gouverne la Terre est bien cette rencontre
 
Éphémère avec l'Ange et la sœur circonstances
Imprévisibles ou alors invraisemblance
Prédestinée nul ce sujet ne démontre
 

Nelson Mandela, quel tralala !



Le décès de Nelson Mandela souligne une nouvelle fois le pouvoir écrasant, manipulateur et perversif d'une certaine presse et de certains médias, étant eux-mêmes le jouet de quelques idéologues dont les seuls desseins et désirs sont de nous faire penser comme eux.
 
Mon but n'est pas ici de remettre en cause les qualités de cet homme, mais plutôt de dénoncer à nouveau une forme d'oppression et de manipulation des masses populeuses pour le moins scandaleuse et, par là, la bêtise insondable et le total manque d'esprit critique de ces personnes, qui sont menées de gauche à droite par le bout de leur nez, il n'y a pas d'autres mots, par quelques vendeurs de vent et de soi-disant bons sentiments.

L'implication émotionnelle excessive suscitée aux quatre coins du monde par cet événement chez des individus n'ayant jamais rencontré ni même parfois, dans certains cas, jamais entendu parler auparavant de cet ex-dirigeant sud-africain semble une nouvelle fois dictée par un principe assez simple à mettre en place, exposé de manière magistrale par Serge Halimi, actuel directeur du Monde diplomatique, lorsqu'il nous parle de sa relation privilégiée avec Lady Di pour illustrer certains passages de ses Nouveaux Chiens de garde, un phénomène qui se rencontre fréquemment quand, par exemple, on nous montre un groupe de Philippins sauter de joie après l'élection d'un quelconque président vénézuélien, ou encore quand on consacre une émission à un adolescent de quinze ans se passionnant pour les conditions de la mort d'un tout aussi quelconque Kennedy ou Lumumba.
Posons-nous ici enfin la vraie question : qu'a donc fait ce Nelson Mandela pour mériter autant d'attention médiatique (une véritable sanctification avant l'heure, dirons-nous), à part se trouver au bon endroit au bon moment et, surtout, ne nous voilons pas la face, avoir fait partie d'une des familles et ethnies les plus influentes de son pays ?

Je me souviens, pour ma part, de ma première rencontre avec lui : j'avais dix ans, je regardais paisiblement la télé, et ne voilà t'y pas que l'on interrompt les programmes pour nous faire part d'une nouvelle et d'un événement exceptionnel : la sortie d'un homme de prison, le tout en direct live ! Je trouvai cela bizarre, sans plus, mais sans pour autant être capable de me l'exprimer de manière claire et précise, comme pour de nombreuses choses tout aussi bizarres que l'on peut voir à la télévision à cet âge (ne parlons ici que de ces documentaires où de pseudo-scientifiques se perdent en de ridicules démonstrations pour tenter de prouver au monde entier que leurs théories absurdes sur le comportement animalier ou la création de l'Univers sont celles que nous devrions croire et accepter sans broncher).
Bref, le temps passant, le nom de Nelson Mandela m'est devenu familier, et j'ai pu ainsi suivre par différents médias interposés les aventures d'un homme qui, comme des milliers d'autres chaque jour de par le monde, a la chance de pouvoir quitter un établissement pénitentiaire sans que l'on sache ou veuille savoir pourquoi il y était entré. Osons aller un peu plus loin, au risque de déplaire un peu plus encore : Nelson Mandela, pour moi, n'était à l'époque de son incarcération qu'un agitateur politique extrémiste mettant gravement en péril l'ordre et la paix de la nation et de la société dans laquelle il vivait, tout comme l'était, par exemple, un certain Gandhi quelques années plus tôt, et son emprisonnement se trouvait donc alors totalement justifié. Son véritable prénom xhosa, Rolihlahla, ne signifie-t-il d'ailleurs pas "tirer la branche d'un arbre", autrement dit, selon une expression de cette langue bantoue, créer des problèmes ? Étrange prédestination, en tout cas, vous en conviendrez...

La boucle est-elle bouclée ?
 
 
Une fin d'automne
vaut bien
un début de printemps


jeudi 19 décembre 2013

LE PENDU

 
La langue pendante le pendu se balance
À la branche qui le supporte ses yeux grands
Ouverts semblent scruter le doux soleil couchant
Qui donne à la vallée une belle apparence
 
Pensez-vous que la nuit qui doucement s'avance
Va le libérer de ses souffrances chantant
Le Diable s'approche et le détache prenant
Grand soin à récolter sa dernière semence
 
Quelques incantations dans une langue étrange
Et voilà le pendu remis sur pieds phalanges
Dressées et acérées prêt à le servir pour
 
L'éternité voici pourtant que passe un ange
Qui reste insensible à ses mielleuses louanges
Tu as péché et tu erreras pour toujours
 
 
J'ai lu, en feuilletant les pages du manuel d'utilisation de mon nouveau four à micro-ondes, qu'il était interdit d'y placer des nourrissons (authentique...).
 
Intrigué, je suis allé consulter celui de mon four traditionnel. Et, ouf de soulagement, il ne fait aucunement mention d'un tel usage déconseillé... Les ogres n'ont donc pas de soucis à se faire pour continuer à cuisiner leurs mets préférés !
 

Les prix littéraires...

 
Les prix littéraires c'est (la plupart du temps) vraiment n'importe quoi !
 
En effet, les jury sont essentiellement composés de personnes dont les compétences littéraires laissent à désirer, et qui se contentent, le plus souvent, de les attribuer à leurs anciens potes de Faculté, à leur voisin de palier, ou encore à quelqu'un dont ils ont vaguement entendu parler dans la presse, qu'elle soit locale ou internationale.
 

vendredi 13 décembre 2013

LE ROCHER DU DIABLE


Tombé du ciel voici plus de quinze mille ans
Le rocher du Diable a déversé sur la Terre
Tous les maux des pires maladies à la guerre
Fratricide ainsi que les tourments les plus grands

Ils ont eu beau prier tous les moines géants
Qui protégeaient bêtes et humains rien à faire
Son pouvoir était trop grand dans la soufrière
J'ai pu plonger et mes incantations au flanc

De la verte colline ont apporté leurs fruits
Jusques aux oreilles de Satan avec bruit
Elles arrivèrent et c'est à lui que je dois

La puissance qui est mienne aujourd'hui la nuit
Fut longue au cœur de ce minuscule réduit
Mais j'ai maintenant le monde au bout de mes doigts
 

jeudi 12 décembre 2013

LES ÂMES PERDUES

 
Errant dans le triste monde sans but aucun
Les âmes perdues m'inspirent à la fois
De la pitié et du dégoût comme moi
Qui m'agite sans nul répit pour un parfum
 
Oublié retrouver elles sont presque à jeun
Toute la journée et leur sommeil est si froid
Qu'aucun rêve jamais ne vient troubler la voix
Criarde lézardant leur mémoire comme un
 
Sabre tranche un cheveu pour elles nul repos
Où qu'elles aillent c'est comme si de leur peau
On les privait comme si leurs os on broyait
 
Elles ne trouveront jamais la paix et l'eau
Du Léthé l'oubli de son noir et blanc manteau
Ne peut leur apporter ou cacher leurs méfaits
 

lundi 9 décembre 2013

LE MOULIN DU DIABLE

 
Il tourne et il tourne le moulin du Diable
Son grain est si pur et sa farine si douce
Que le pain qui en sort est comme jeune pousse
Printanière au sortir de l'hiver chérissable
 
Comme un feu de bois dans la nuit impénétrable
Mais qui donc l'a construit un soir de lune rousse
Au détour de cette clairière de mousse
Tout près de ce ruisseau à l'eau si délectable
 
Certains disent que c'est le pauvre Jean aidé
D'une chèvre aux poils d'or d'autres que c'est André
Au pied bot avec son âne ailé qui s'y sont
 
Attelés comment ont-ils fait pour soulever
Ces pierres si lourdes aucun n'en a idée
Mais vers le Démon se portent tous les soupçons


LE GRAND MASTURBATEUR

 
 
 
Le grand masturbateur, Salvador Dalí, 1929
 
 
Derrière mon écran et toute la journée
Je mate les filles qui veulent bien leurs charmes
Dévoiler voyant leurs corps j'écrase une larme
Songeant à celle qui à moi s'était donnée
 
Avec tant de ferveur et que j'ai rejetée
Pour lui préférer ces nymphettes dont les armes
Sont la plupart du temps factices leur vacarme
Sardanapalesque est autant qu'une dyspnée
 
Sifflante dérangeant mais j'aime à les entendre
Et serais prêt à mon âme très chère vendre
Pour pouvoir ne fût-ce qu'un instant les serrer
 
Tout contre moi je suis perdu dans les méandres
De la perversion et mon amour n'est que cendres
Et pulvérulence sur ce chemin soufré
 

jeudi 5 décembre 2013

Sonnet à William

 
Ô William si pour toi la vie est un enfer
Fracas étourdissant ne signifiant rien
C'est là le destin de l'ensemble des humains
Que de ne pouvoir se libérer de leurs fers
 
Tu le sais pourtant très bien mais comment défaire
Ce que le fatum a tissé au clair matin
De notre naissance et incrusté en nos mains
Nul ne le peut et il faut accepter l'amère
 
Fatalité que les Parques nous ont tressée
Nous ne pouvons comme toi que nous résigner
Au sort du long fil d'or qui nous maintient vivants
 
Comme des acteurs nous n'avons droit de changer
Le moindre mot ou geste et devons respecter
Scrupuleusement le scénario du vent
 

mardi 3 décembre 2013

ANAMALEK


Ils sont comptés tes jours ô grande Babylone
Percés ont été tes murs par Anamalek
Pour que des démons le flot puissant tes obsèques
Vienne célébrer Les journées monotones

Et rieuses au sein de tes rues friponnes
Laisseront la place au délabrement au sec
Tourment des âmes des corps mutilés avec
Délectation seront offerts à la Gorgone

Tandis que les femmes seront pour les satyres
Parfumés d'ignobles senteurs anéantir
La civilisation voilà ma mission

Et personne ne m'en empêchera Agir
Piétiner les cœurs et avant tout détruire
Derrière moi il n'y a que désolation

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