Le pont de Fragnée est oh bien plus qu’un passage
Entre les deux rives d’un fleuve silencieux
Les âmes des passants il mène vers les cieux
Qu’ils soient des polissons des brigands ou des sages
Oui ses statues dorées sont des heureux présages
Pour qui lève les yeux pour qui lève les yeux
Pour qui sait se faire humble et n’est point prétentieux
Que l’or des Renommées éclaire les visages
Que les déesses et les dieux bercent les cœurs
Que les Néréides et les Tritons vainqueurs
Escortent les hommes purs et les femmes saintes
Vers leur royaume et vers leurs plaines maritimes
Que les anges vêtus de leurs toges d’hyacinthe
Ouvrent les portes du paradis légitime