C’est un écarlate cordon à ta fenêtre
Qui te sauva la vie quand tomba Jéricho
Après les trompettes et leur puissant écho
Car ton mérite il faut purement reconnaître
Certains auraient voulu ne jamais te voir naître
Aubergiste ou simple putain oh quiproquo
Éternel sans toi et ton silencieux écot
Canaan n’aurait pu recouvrer son bien-être
Oui les deux espions que tu cachas sous le lin
Remplirent leur mission le sourire opalin
Accomplissant de Dieu la franche volonté
Tous parlent de ta foi de ta grande beauté
Et de ton courage le tout étant gravé
Dans le Livre Ton sang est pour toujours lavé