À Florian Henckel von Donnersmarck
Un poète est bien un ingénieur de l’âme
La seule personne qui puisse en pénétrer
Les mystères les plus profonds En rencontrer
Un est une chance vraiment rare s’exclame
Celui qui pense l’être et qui s’ainsi proclame
Le messager des dieux digne de s’infiltrer
En leur cénacle Je te vois jà folâtrer
T’imaginant l’élu portant leur oriflamme
Honte à toi si tu crois qu’il suffit de trois mots
Vaguement gribouillés comme un simple marmot
Pour posséder toute leur immense sagesse
Et devenir leur grand et unique héraut
Tu es fort risible tels ces vieux généraux
Décorés en arbres de Noël sans tendresse