Texte écrit en 2001.
À l'ombre d'un chemin
Regarde-moi dans les yeux !
Verras-tu à quel point je suis vieux ?
Mon âme errante se traîne en ce monde
Depuis le jour où la pierre troubla l'onde
Et n'a jamais, ne fut-ce qu'un instant,
Trouvé de place dans l'espace-temps.
Face à vos pseudo-connaissances,
Tendant au mystère des morts et naissances,
Je ne peux que ressentir une noble indifférence
Teintée d'amertume, pour vous, ma race...
Vous, qui rejetez avec dédain vos antiques croyances
Et louez sans retenue la science, cette vaste farce
Qui, rappelons-le, n'est pourtant pas la mère du vice,
Oubliez que la quête d'absolu et de vérité
Caractérisera la vie future de vos fils...
Tâchez donc de vous décharger de votre essence, la Vanité !