Ce texte a été publié dans le numéro 49 de la revue "Krautgarten" (2006).
DÉCRUE
C'est la mer qui trace une route
Pour nos cœurs en déroute.
C'est le ciel qui s'écarte
Pour que doucement notre âme parte.
C'est le sol qui se fissure
Pour que coule sans murmure
Le long fleuve de l'oubli.
C'est la Lune qui pâlit
Pour nous arracher nos illusions
Et nous montrer la voie de la raison.