samedi 18 octobre 2025

LES TEMPLIERS


Les fidèles gardiens des purs lieux sanctifiés
Dorment-ils encore de nos jours quelque part
Tout au fond d’une crypte entourée de remparts
Ont-ils un empire mystérieux édifié

Nul ne saura jamais non mais l’on peut se fier
À leur protection de tout temps en marchant par
Les chemins dévoilés par le Seigneur épars
Dans notre monde et bien d’autres Sois fortifié

Oh oui sois fortifié par cette connaissance
Quand tu te sens seul quand se fait sentir l’absence
Quand l’ombre tentatrice est lancée dans tes pas

Ne tremble nullement les Templiers sont anges
À la forme humaine sortis non de la fange
Mais de l’eau sacrée et limpide aux doux appas

RAHAB


C’est un écarlate cordon à ta fenêtre
Qui te sauva la vie quand tomba Jéricho
Après les trompettes et leur puissant écho
Car ton mérite il faut purement reconnaître

Certains auraient voulu ne jamais te voir naître
Aubergiste ou simple putain oh quiproquo
Éternel sans toi et ton silencieux écot
Canaan n’aurait pu recouvrer son bien-être

Oui les deux espions que tu cachas sous le lin
Remplirent leur mission le sourire opalin
Accomplissant de Dieu la franche volonté

Tous parlent de ta foi de ta grande beauté
Et de ton courage le tout étant gravé
Dans le Livre Ton sang est pour toujours lavé

LA FALAISE DE NAZARETH


Les Juifs ont voulu le jeter de la falaise
Le Sauveur du monde lui qui avait prêché
Pour la première fois Ah mais quel grand péché
C’est comme cracher sur celui qui fit la glaise

Jésus put toutefois oh filer à l’anglaise
Passant au milieu d’eux sans point être touché
Son destin n’étant pas de finir embroché
Ou lapidé mais bien crucifié n’en déplaise

À la foule en furie rejetant prophéties
Et divins écrits se perdant en arguties
Plutôt que d’écouter la tendre voix du cœur

L’on se souvient de toi aujourd’hui Nazareth
Pour ces événements mais n’en gardons rancœur
Car c’était bien là oui la volonté secrète

jeudi 16 octobre 2025

LES RUINES


Quelques vieilles pierres du lierre un peu de ronces
Qui imaginerait la civilisation
Florissante perdue dans la végétation
La civilisation des questions sans réponse

Pourquoi telle hauteur pourquoi un tel quinconce
Quelle était donc la vie de la population
Quelle fut la cause de sa dévastation
Tout fut-il détruit sans aucun coup de semonce

Oh que j’aime à errer dans les antiques ruines
Que ce soit sous un chaud soleil ou dans la bruine
Je peux imaginer alors ce que je veux

Voir surgir de puissants et nobles chevaliers
Des dieux zoomorphes des filles aux cheveux
Dorés ou encore des spectres familiers

BETHSABÉE ET DAVID


Femme dont la beauté était oh légendaire
Bethsabée charma le fier serviteur David
Lui qui était prêt à tout pour combler le vide
Grandissant dans son cœur celui de l’adultère

Le rongeant tel un ver dans la pomme de terre
Comme son visage se fit pâle livide
Quand elle sut que le roi d’elle était avide
Après l’avoir vue se baigner en solitaire

Pensant à ce qu’Urie ferait en l’apprenant
Le chantre d’Israël tua son lieutenant
Indirectement en l’envoyant au combat

Ce qui provoqua les reproches de Nathan
La malédiction de sa lignée ici-bas
Masquant sa gloire dans le royaume éclatant

JAÏRUS


C’est pour ta fille pour guérir sa maladie
Que tu fis appel au très grand Seigneur Jésus
Malgré les restrictions des esprits décousus
Tout emplis de mépris d’ignoble perfidie

Tu savais que lui seul au sein de l’étourdie
Cohue réussirait et c’est donc de visu
Que tu assistas au miracle inattendu
Après l’espoir perdu par tous oh tragédie

C’est ta foi ta confiance aveugle qui sauva
Cette enfant de douze ans du mortel canevas
Lui étant réservé oui avec certitude

Car tu n’as point douté quand on t’a annoncé
Qu’elle était trépassée quelle vicissitude
Alors qu’elle dormait d’un sommeil prononcé

mardi 14 octobre 2025

LE SOMMEIL DE PIERRE


Ah quel profond sommeil enveloppait l’apôtre
Au fond de sa prison Oh quand l’ange apparut
Il crut en un rêve pour le moins incongru
Libéré des chaînes il pensa être un autre

En frôlant ses seize geôliers La paix se vautre
En de nombreux recoins insoupçonnés ventrus
Ou maigrelets Pierre ses petits yeux ne crut
Quand il fut dans la rue Ce pur chemin est nôtre

Désormais je serai toujours à tes côtés
La foi de tes frères t’as sauvé piloté
Hors de ta cellule Tu as obvié au pire

Hérode voulant ta peau celle des chrétiens
Des premiers jours Oui il soupire oui il conspire
Mais le monde est à toi vraiment il t’appartient

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