Les vampires parmi nous dansent et espèrent
Mordre nos cous après avoir touché nos corps
Boire notre vermeil sang en véritable or
Leurs yeux qui voient dans le noir sont ceux des vipères
Leurs nuits sans sommeil sont celles des chagrins pères
Ayant perdu l’un de leurs enfants coup du sort
Destin fort cruel du monde les poussant hors
Ce n’est qu’à l’ombre loin du soleil qu’ils prospèrent
Leurs charmes sont si grands qu’ils peuvent nous gruger
Assez aisément nous qui sommes naufragés
Dans cet univers sans tendresse ni espoir
Un seul de leurs baisers contient plus de poison
Qu’un très grand verger ne peut renfermer de poires
Leurs soirs sont sans amour leurs esprits sans raison