Il vit dans sa chambre Les instants les temps coulent
En dehors du monde il ordonnance ses œuvres
Comme une symphonie Telle une grande pieuvre
Il étend sa pensée sans songer à la houle
Ni avoir jamais peur de la rue de la foule
Il ne cherche pas à te vendre des couleuvres
À se jouer de toi par d’habiles manœuvres
Il t’offre ses mots tout comme la vie s’écoule
De la sorte passent et les jours et les heures
Sans même avoir l’espoir de toucher un lecteur
Les siècles encor moins seul le souffle de Dieu
Le traverse dictant sa vaste volonté
Impavide et serein silencieux et studieux
Il ne peut connaître rien d’autre que bonté