Au creux de nos rêves d’étranges créatures
Nous attendent avec tendresse et impatience
Leurs cris et leurs soupirs sont de pure insouciance
Tout ce qu’elles veulent c’est vivre l’aventure
Elles qui s’enivrent de vraie littérature
De vin et de frissons d’un peu aussi de science
Mais quel est donc leur nom Comment donc leur confiance
Gagner et garder pour percer leur vraie nature
Oui c’est au creux de nos rêves qu’elles s’endorment
Comme un paysan à l’ombre d’un géant orme
Oubliant sa funeste existence de gueux
Ah comme j’aimerais devenir leur fougueux
Amant ou leur simple et fidèle compagnon
Pour perdre cet air triste et vaguement grognon